dimanche 31 juillet 2011

ENCORE SUR LA PETITE PLANTE MISÉRABLE

« Alors que je faisais mon ablution en me lavant les mains, le visage et les pieds avec l’eau d’une outre, quelques gouttes tombèrent sur une touffe sèche à mes pieds, petite plante misérable, jaune, flétrie et sans vie sous les âpres rayons du soleil. Mais dès que l’eau commença de s’égoutter sur elle, un frisson parcourut ses feuilles recroquevillées que je vis s’ouvrir lentement et en tremblant. Quelques gouttes de plus, et les petites feuilles s’animèrent, s’enroulèrent et se redressèrent doucement, en hésitant et frissonnant… Je retins ma respiration et versai encore un peu d’eau sur la touffe d’herbe. Elle s’anima plus vivement, presque avec violence, comme si quelque force mystérieuse la faisait sortir du rêve de la mort. Ses feuilles se contractèrent et s’étendirent comme les tentacules d’une étoile de mer, apparemment saisies par un délire timide, mais irrépressible, véritable petite orgie de joie sensuelle. Ainsi la vie rentra victorieusement dans ce qui, il y a un moment, n’était que chose morte ; elle y entrait visiblement, passionnément, irrésistiblement, avec une majesté dépassant l’entendement ».[1]


LE PIRE PEUT LAISSER PLACE AU MEILLEUR

Lorsqu’une personne s’adonne au condamnable[1], elle cherche parfois à se « camoufler » derrière des mensonges par exemple,[2] et se sent ainsi comme « protégée » pour continuer dans cette voie.
Elle recourt à divers moyens pour dissimuler et finit par croire qu’elle peut tromper et manipuler qui elle veut et ne s’inquiète pas de savoir qu’Allaah l’observe.
Quand elle est démasquée par quelqu’un, elle ne comprend pas, et peut tenter encore de « s’abriter » derrière la dénégation.
Il peut lui arriver aussi d’exprimer des « regrets », mais souvent, elle n’exprime pas ces « regrets » par rapport à sa conduite condamnable : elle regrette d’avoir été démasquée.
Cette personne peut cependant se rende compte qu’elle fait fausse route et chercher sincèrement à se réformer, à suivre le convenable.[3]
Dans ce cas, si cela intervient alors qu’elle n’est pas en train d’agoniser, le repentir[4] est possible.
Qu’Allaah nous éclaire et nous guide.[5]

BOUAZZA


Achchaytaane est pour l’être humain (al-ineçaane) un ennemi évident.
Achchaytaane, satan, ibliis.
Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Al-isra-e, Le Voyage Nocturne, aayate 53 (verset 53).
[1] Almonekar (le "r" roulé).
[2] Parfois par omission.
[3] Alma’rouf (le "r" roulé).
[4] Attawba.
[5] Voir :
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samedi 30 juillet 2011

PRÉCIEUSE

Tout en sachant que « la justice » est captive des imposteurs, il m’arrive de reconnaître qu’il peut lui arriver de faire « bonne figure ».
Je l’ai écrit au sujet des USA[1] après l’arrestation de Dominique Strauss Kahn,[2] et son accusation de crimes sexuels à l’encontre d’une immigrée noire, africaine,[3] pauvre, employée de chambre à l’hôtel « Sofitel » de New york, lui le riche Directeur du F.M.I.[4] promis en 2012 au trône du palais de l’Élysée pour être Président de gauche de la République en France, en remplacement de son alter ego de droite, Nicolas Sarkozy.
Cela ne signifie pas qu’il m’arrive de croire que des « miracles » soient possibles dans ce domaine, ou que j’ignore le poids de la mafia de gauche, du centre, de droite et de je ne sais quoi encore, dans le fonctionnement de cette institution et d’autres.
Je connais les aptitudes de cette mafia à répandre la gangrène.
À la tête de la finance internationale, cette mafia de l’imposture aux innombrables ramifications, fait feu de tout bois pour transformer la victime en « coupable » et le coupable[5] en « victime », en évoquant avec cynisme, l’étable de sa loi.[6]
Elle dispose de serviteurs[7] dans tous les domaines, chargés d’exécuter ses basses besognes, de répandre des calomnies, d’encourager les dénigrements, de proférer des insultes, de recourir à des menaces, de multiplier les mensonges, de falsifier les faits, de traîner la victime dans la boue, de l’humilier, de la détruire, de l’achever.[8]
Nafiiça[9]DIALLO est une précieuse combattante face à l’accusé de crimes sexuels et face aux gigantesques moyens mis en œuvre pour l’achever.
Elle résiste avec courage, y compris face au procureur qui en principe a l’obligation de soutenir l’accusation, mais qui fait tout pour « innocenter » l’accusé et transformer la victime en « coupable ».
Il ne cesse d’attribuer à la victime des « comportements » qui n’ont rien à voir avec le viol et les crimes sexuels, que des « médias » reprennent pour la discréditer, la décrédibiliser et la réduire au silence.
Les croyants et les croyantes[10] continueront la Résistance contre la mafia de l’imposture, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas ine chaa-e Allaah.[11]
Ils savent de Source Sûre que Justice sera faite le jour où quiconque aura fait un atome de bien le verra, et quiconque aura fait un atome de mal le verra.[12]

BOUAZZA


[1] United States of America, les États Unis d’Amérique, fondés par des européens sur le génocide des Indiens et bâtis sur l’esclavage, les exterminations des populations y compris par l’usage de la bombe atomique, les innombrables massacres et les multiples autres agressions partout dans le monde.
À l’avant-garde du système impérialo-sioniste, les USA sont aujourd’hui la première puissance militaire et atomique, à la tête des massacres des croyants et des croyantes dans le monde entier.
[2] DSK, dont ce n’est pas la seule "affaire".
[3] De Guinée.
[4] Fonds Monétaire International.
Il a "démissionné" peu de temps après son arrestation.
[5] Et la coupable.
[6] Les tables de sa loi.
[7] Dont certains crient au scandale lorsqu’il s’agit de parler du droit de la victime à des dommages et intérêts en réparation des préjudices subis.
Ils se permettent, eux les corrompus, les pourris, les vendus, les criminels, de traiter la victime de crimes sexuels, de "vénale".
[8] Se reporter à mes divers textes sur cette "affaire".
[9] Avec la vocalisation, Nafiiçato (que certains écrivent Nafissatou) et qui veut dire précieuse en arabe.
[10] Almouminoune wa almouminaate.
[11] Si Allaah veut.
[12] Alqoraane (Le Coran), sourate 99 (chapitre 99), Azzalzala, La Secousse, aayate 7 et aayate 8 (verset 7 et verset 8).
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vendredi 29 juillet 2011

NAISSANCE


Il est une parure pour elle.
Elle est une parure pour lui.
Et Allaah les couvre de Sa Miséricorde.
Un couple qui témoigne d’une immémoriale harmonie.
Les yeux de l’épouse s’adressent au coeur et à l'esprit.
Sa peau couleur de miel se marie parfaitement avec sa douceur.
Son foulard donne à sa beauté une force sereine.
Son visage, sa façon d'accompagner sa parole de gestes lents, son sourire, l'éclat de ses dents, son corps lui donnent une grâce particulière.
Elle aime les parfums.
Chaque fois qu’elle ouvre un flacon, elle ferme les yeux, passe du temps à sentir, et vit un moment de recueillement, une invocation.
L’époux partage intensément cet instant et d’autres.
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Un chuchotement le sort de sa rêverie :
─ Je suis un champ, et en moi germe la semence.
Lorsque son épouse s'est penchée et lui a chuchoté ces mots, il s'est passé ceci:
À la seconde même qui a suivi le chuchotement, tout son être a chanté la Louange devant ce miracle inouï, et exprimé la Reconnaissance au Créateur.
« Il vous a créés d’un seul être[1] dont Il a créé l’épouse et par eux multiplié les hommes et les femmes ».[2]
Ensemble, l’époux et l’épouse continuent la Marche.
Avec d’autres
De tous les horizons.
De toutes les conditions.
De tous les âges.
De toutes les couleurs.
Des hommes.
Des femmes.
Des enfants.
La nuit n'était pas encore tout à fait remplacée par le jour lorsque l'appel à la prière s’est répandu.
─ Attendez-moi, attendez-moi.
Après la prière, ceux et celles qui ont entendu cette voix, avaient l’impression de la reconnaître.
L'homme courait de toutes ses forces et dans sa course, semblait être sur les cimes.
─ Attendez-moi, attendez-moi.
Lorsqu'ils se sont tournés vers lui comme un seul corps, il s’est arrêté à son tour.
Tout près d'eux déjà.
Ils ont d'abord vu ses yeux.
Comme de l'eau claire.
─ Ils ont voulu m'interdire le chemin.
Il s’est mis à marcher lentement vers eux pour combler la petite distance qui les séparait encore.
Dans ses pas, ils ont reconnu le rythme qui est celui des leurs.
À leur tour, ils se sont mis à avancer vers lui.
─ Ils ont voulu m'empêcher de vous rejoindre.
Les marcheurs l’ont entouré et l’ont regardé comme pour lui dire de continuer, et il a continué :
─ Ils ont voulu me priver du rythme.
De la moisson.
J’ai craché sur leurs idoles.
J’ai proclamé la fin de leurs dieux.
Ils ont tout fait pour m’anéantir.
Ils m'ont volé la paix.
J'ai erré.
J'ai erré longtemps.
J'ai cherché.
J'ai cherché longtemps.
J'ai souffert.
J'ai souffert longtemps.
Mais je n'ai pas désespéré.
─ J’ai réappris à Aimer.
Aimer à retrouver la Raison.
Il était enveloppé dans un long habit vert, et n'avait aucune trace de fatigue.
Des enfants lui ont demandé cependant de s’asseoir et lui ont servi à boire.
Une femme s’est mise devant lui et lui a dit :
─ Par le simple fait d'être, nous déclenchons en eux une peur indescriptible.
Ils ont de plus en plus peur et n’ont jamais cherché à regarder au-delà d’eux-mêmes.
Ils refusent de se souvenir de Demain.
L'homme aux yeux comme de l'eau claire s’est levé, a embrassé des enfants sur le front, a lancé un rire qui s’est mélangé instantanément avec les autres rires et a dit :
─ Ils combattent ce devant quoi ils devraient se prosterner dans la poussière.
Je viens avec vous et chantez pour moi le chant de la Naissance.
Les paroles venaient de son coeur et c'est des coeurs que s'est élevé le chant de la Marche:
NAISSANCE À L’AUBE.
Combien sont-ils ?
Depuis combien de temps marchent-ils ?
Cela n'a pas d'importance.
Ce qui compte, c'est ce dont ils témoignent.
« Les médias », à coup de rappels historico-économico-politico-socio-cul-turels et autres répètent que « ces gens marchent pour l’islamisme, l'intégrisme le terrorisme, et donc l’antisémitisme »,[3] et soulignent qu’aucun groupe n'a jamais posé autant de « problèmes » dans le monde.
« Les experts » ajoutent :
─ Vous vous rendez compte de la catastrophe ?
─ Laquelle ?
─ Eeuuh.
Plus tard, pendant des ablutions, de mémoire de fleuve, jamais tant de personnes en même temps ne se sont lavées ici avec tant de ferveur.

ALLAAH AKBAR.
ALLAAH EST LE PLUS GRAND.

Au même moment, les oiseaux ont répandu le chant du jour naissant.
Le fleuve se voyait couler dans les yeux de la multitude et sa mélodie se pressait pour se mélanger à albahr alabyad almotawassite, la mer blanche intermédiaire, la mer méditerranée.
Et il en fut ainsi :
Tous ceux qui ont entendu ce jour-là la mélodie du fleuve, tout le long de son parcours, ont senti dans leur poitrine des battements tels ceux du coeur de la mère, que l’enfant béni garde en lui.
Du temps a succédé au temps.
Ont défilé des visages et des paysages.
Il y a eu du soleil et de la pluie.
Des joies et des peines.
Mais pas de désespoir.
Cette Marche de la Vie ne connaît pas le désespoir.
Après la prière, l’épouse enceinte s’est étendue.
Un cercle s’est formé autour d’elle.
Une femme s’est dégagée, avançant lentement, et ce fut comme si tous ceux qui formaient le cercle avaient été en elle pour voir ce qu’il faut voir avec le coeur.
Et dès le début des caresses de la femme sur le ventre de la future mère, l'accouchement a commencé.
Au bout d'un moment, le père s’est dégagé du cercle.
L'enfant dans les bras de sa mère agitait ses mains comme s'il voulait attraper le ciel.
─ C'est une fille, dit la mère.
Le père a posé un baiser sur le front de son épouse, a pris sa fille avec émotion, l'a embrassé sur les yeux et lui a récité aladaane[4] dans l’oreille droite, et aliqaama[5] dans l’oreille gauche, pendant que ses larmes de père brillaient comme des perles au milieu de l'aube.
─ Elle est saine, comme toi, a-t-il dit ensuite à la mère.
Et la fille a été prénommée Saliima.[6]
Une voix chante la Générosité d’Allaah dans la beauté du ciel, la puissance des montagnes, la luminosité des neiges, l'éclat du soleil, la grandeur des arbres, les parfums des fleurs, les bienfaits des herbes, la tendresse des femmes, la chaleur d’aloumma.[7]

BOUAZZA

[1] D’un seul et même souffle (nafs waahida).
[2] Alqoraane (Le Coran), sourate 4 (chapitre 4), Anniçaa-e, Les Femmes, aayate 1 (verset 1).
[3] Des insultes proférées par des ennemis des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate), pour entretenir l’imposture.
[4] L’appel à la prière.
[5] Le deuxième appel à la prière.
[6] Saine.
[7] La matrie, la collectivité.
Se reporter à mon texte intitulé "Ainsi parle un Musulman de France né au Maroc", daté de 1992.
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jeudi 28 juillet 2011

UNICITÉ

Au delà du Temps et de l’Espace, elle avance, se replie, puis avance.[1]
Elle « monte […] selon l’alternance du jour et de la nuit, selon le déroulement des saisons, le flux et le reflux de tous les océans du monde ».[2]

BOUAZZA



Tawhiid (Unicité).
La peinture qui illustre ce texte est de moi : Elle représente la Demeure Sacrée d’Allaah (Bayte Allaah Alharaam), alka’ba (la kaaba) à Makka (la Mecque).
[1] La vague des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate).
[2] Driss Chraïbi, L’homme qui venait du passé, Paris, Denoël, p. 122.
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mercredi 27 juillet 2011

LA VICTIME ET LE COUPABLE

Depuis des lustres, la mafia des imposteurs aux ramifications mondiales, fait feu de tout bois pour transformer la victime en « coupable » et le coupable[1] en « victime », selon l’étable de sa loi.[2]
À la tête de la finance internationale et avec des réseaux dans de multiples domaines, elle use de tous les moyens afin de continuer à alimenter son fonds de commerce de l’abject et du nauséabond.
Elle recourt au viol, aux trahisons, aux mensonges, au faux, aux falsifications, aux menaces, aux usurpations, aux destructions, aux massacres, aux tueries et autres pour s’imposer.
Ses méthodes vont ainsi des torrents de merde aux armes de destruction massive, en passant par des emballages trompeurs des ordures, pour continuer à répandre la supercherie, la gangrène, la décomposition et la puanteur.
Les croyants et les croyantes[3] continueront la Résistance contre cette mafia jusqu’à la fin de l’existence ici-bas ine chaa-e Allaah.[4]
Ils savent de Source Sûre que Justice sera faite le jour où quiconque aura fait un atome de bien le verra, et quiconque aura fait un atome de mal le verra.[5]

BOUAZZA


Par Ton Seigneur, Nous les interrogerons tous sur ce qu’ils faisaient.
Alqoraane (Le Coran), sourate 15 (chapitre 15), Alhijr (région au nord de l’Arabie. Celle du Prophète Saalih, bénédiction et paix sur lui), aayate 92 et aayate 93 (verset 92 et verset 93).
[1] Et la coupable.
[2] Les tables de sa loi.
[3] Almouminoune wa almouminaate.
[4] Si Allaah veut.
[5] Alqoraane (Le Coran), sourate 99 (chapitre 99), Azzalzala, La Secousse, aayate 7 et aayate 8 (verset 7 et verset 8).
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mardi 26 juillet 2011

ENCORE SUR DCTOR DIAL LKHRAA

Je l’ai eu au téléphone hier lundi 25 juillet 2011[1] dans la matinée.
Il était chez une de mes sœurs.
Celle chez qui il se réfugie lorsqu’il ne sait plus où aller.
Un de mes neveux[2] lui avait consacré un texte assez détaillé.[3]
C’est mon frère aîné.
Je ne l’ai pas vu depuis de nombreuses années, et nous n’entretenons ni contact épistolaire, ni aucun autre contact.
Après l’échange de quelques phrases ordinaires, je me suis rendu compte qu’il est toujours dans un monde, et moi dans un autre.
À la fin de « l’entretien », je lui ai dit :
─ Thlla fraçk.[4]
Il m’a répondu après une sorte de « rire nerveux » :
─ Tu me dis cela alors que j’ai soixante douze ans et un pied dans la tombe.[5]

BOUAZZA



[1] Selon le calendrier dit Grégorien.
[2] Le fils aîné de cette soeur, universitaire et journaliste, qui me consacre du temps lorsqu’il est de passage en France.
[3] Intitulé "Dctor dial lkhra", daté du 16 décembre 2006, mis sur le net, que j’ai repris et mis sur un « blog » le 16 décembre 2010.
Dctor dial lkhraa signifie en dialecte arabe (ddaarija) au Mghrib (Maroc), docteur de merde.
[4] Prends soin de toi.
[5] Voir :
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lundi 25 juillet 2011

REBONDS

J’ai beaucoup joué avec mes deux fils, surtout au football et dans l’eau.
Nous faisions aussi des ricochets.
Un jeu qui consiste à se mettre devant un lac, un étang ou une étendue d’eau, à avoir une pierre ronde, à se positionner, à lancer la pierre plate, et à obtenir, si possible, plusieurs rebonds.
Nous comptions ensuite le nombre de rebonds afin de désigner le vainqueur.
Ce n’était pas toujours le père.[1]
Les enfants ont une sorte de don inné pour ce jeu et pour d’autres, dans lesquels ils excellent souvent.
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Un jour ine chaa-e Allaah, mes fils joueront avec leurs enfants, et moi avec mes petits enfants, en savourant, entres autres, le bienfait de regarder des pierres courir et sauter sur l’eau.[2]

BOUAZZA


[1] La mère s’adonnait à d’autres jeux avec nous, mais pas à celui-là qui ne l’intéressait peut-être pas.
[2] Voir :
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dimanche 24 juillet 2011

N’OUBLIEZ PAS


Dans l’attentat à la bombe et la fusillade qui ont eu lieu le 22 juillet 2011[1] en Norvège, des dizaines de personnes ont été tuées et plusieurs autres ont été blessées.
Un suspect, « Norvégien pure souche », a été arrêté.
Il est connu pour être « hostile à l’islam » soulignent des « médias ».
Pourquoi ces « médias » le soulignent-elles ?
Parce qu’il faut veiller à ce que le mot « islam » renvoi toujours à attentats, meurtres, crimes, destructions, carnages, haines, violences, horreurs, et barbarie ».
Le suspect n’est pas un « islamiste ».[2]
Ce n’est pas un « bougnoule ».[3]
Il n’y a pas de « basanés » derrière.
Ces « médias », en dépit du manque de « visibilité », ont bien regardé, en ayant recours à leurs « moyens de pointe », et n’ont rien vu se rapportant à la « mouvance islamiste, djihadiste, sunnite, salafiste, chiite, tchadoriste, voiliste, bourkaïste, qaïdiste, et charia-i-ste ».
Mais cela ne doit en aucun cas empêcher ces « médias » de mettre en relief le mot « islam » pour continuer à alimenter « le fonds de commerce ».
Ces « médias », comme c’est le cas tous les jours, ne cessent de le rappeler, et n’oublient pas, y compris de manière « subliminale », d’insister même lorsqu’il s’agit d’un « Norvégien pure souche », sur « les dangers » que représente « l’islam » pour ce « fonds de commerce ».[4]

BOUAZZA




[1] Selon le calendrier dit Grégorien.
[2] Terme dénaturé, falsifié ─ comme Islaam transformé en synonyme de barbarie ─ par les ennemis des croyants et des croyantes qui recourent à tous les moyens, y compris aux armes de destruction massive, en rêvant de mettre fin à l’Islaam, qui consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Des "États" dits "musulmans","États" de la pourriture, de la décomposition, de la puanteur, des ténèbres, ainsi que des individus éparpillés un peu partout, issus de processus migratoires, dits de "culture musulmane", participent à l’imposture.
[3] "Bougnoule" au sens large désigne "les arabes" et tous "les musulmans" qui, comme tout le monde le sait, sont des barbares.
[4] Voir :
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samedi 23 juillet 2011

N’OUBLIONS PAS QUE NOUS APPARTENONS À ALLAAH

Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim, de réduction des biens, des personnes et des récoltes. Et annonce la bonne nouvelle aux endurants.[1] Ceux qui lorsqu’un malheur les atteint disent : « Nous sommes à Allaah et à Lui nous retournons ».[2]


[1] Wa lnablouwannakoume bichay-e mine alkhawf, wa ljou’e, wa naqs mine al-amwaal, wa al-a-nfous, wa attamaraate. Wa bachchir assaaabiriine (les "r" roulés).
[2] Alladiina idaa asaabathoum mouçiiba qaalou innaa lillaah wa innaa ilayh raaji’oune.
Nous appartenons à Allaah et c’est à Lui que nous devons retourner.
Se reporter à mon texte intitulé "Innaa lillaah wa innaa ilayh raaji’oune" consacré au décès de ma mère, qu’Allaah la couvre de Sa Miséricorde.
C’est une formule prononcée généralement par les croyants et les croyantes lorsqu’un décès intervient.
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate 155 et aayate 156 (verset 155 et verset 156).
J’ai déjà mis ce texte sur un "blog" sous le titre "Nous appartenons à Allaah".
Dans une note de bas de page, Kachriid précise que "la formule de consolation citée dans le verset 156, s’appelle "istirjaa’e". Celui qui la prononce avec sincérité et conviction y trouve en effet une réelle consolation dans les moments les plus difficiles.
Quand on se rappelle qu’on est entièrement la propriété d’Allaah et que c’est vers Lui que doit se faire notre retour, comment peut-on être écrasé de chagrin devant la perte des biens éphémères de ce monde ? Quand Allaah nous reprend un être cher ou un bien auquel nous sommes attachés, Allaah n’a fait que récupérer ce qu’il nous a prêté par pure bonté de Sa part et sans aucune contrepartie de la nôtre.
Que pouvons-nous donner à Celui qui possède toute chose en exclusivité totale ?"
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 30.
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vendredi 22 juillet 2011

« COMMUNICANTS »


« Communicants » est de venu un terme « à la mode », très apprécié dans certaines situations par la mafia dont j’ai déjà parlé.
Il désigne dans ces situations, les exécuteurs des basses besognes de cette mafia.
J’ai déjà signalé que pour cette mafia, toute accusation portée contre elle et ses sbires, ne peut être que l’œuvre de dangereux énergumènes, fanatiques, intolérants, violents, agressifs, terroristes, manipulés, déséquilibrés, malades, irresponsables.
Accusation par définition non-fondée, nulle et non avenue.
De la diffamation, de la dénonciation calomnieuse, de l’incitation à la haine, que les « communicants » sont chargés parfois de « régler ».
Ces exécuteurs des basses besognes sont au service de la mafia des imposteurs qui gangrène le monde depuis des lustres, qui souille tout et qui répand sa puanteur.
Une mafia qui recourt à la technique qui permet de faire feu de tout bois pour transformer le coupable en victime, et la victime en coupable.
Une mafia qui corrompt des « magistrats », des « policiers », des « militaires », des « avocats », des « patrons », des « syndicalistes », des « médecins », des « professeurs » des « intellectuels », des « journalistes », des « écrivains », des « artistes », des « étudiants », des « ouvriers », et d’innombrables autres personnes, dans de multiples domaines.
une mafia qui « offre » des emplois fictifs, des fauteuils moelleux, des postes recherchés, des sièges dans diverses institutions, des places au gouvernement.
Une mafia qui procure de l’argent, des voyages, du sexe sans frontières et mille et une autres « faveurs ».
Une mafia qui se permet tout au sein de n’importe quelle organisation de gauche, du centre, de droite et autres.
Une mafia qui dispose de gigantesques possibilités dans tous les domaines pour continuer à imposer les ténèbres.
Une mafia qui cherche par tous les moyens à réduire au silence, quiconque ose la menacer.
Une mafia qui fait tout pour calomnier, discréditer, salir, écraser, détruire et exterminer ce qui la gêne.
Une mafia prête à tout pour défendre ses intérêts.
Une mafia qui élit des présidents et qui intronise des rois et des reines.
Une mafia qui dispose des États comme instruments de son bon vouloir, pour agir à sa guise et imposer son diktat.
Une mafia qui ne peut cependant pas éliminer les croyants et les croyantes[1] qui continueront la Résistance, avec le Soutien d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.[2]

BOUAZZA

[1] Almouminoune wa almouminaate, qui font de leur mieux pour vivre l’Islaam, c'est-à-dire pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande, qui ne craignent pas les sacrifices et Résistent aux agressions depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix.
[2] Se reporter à mon texte intitulé "Dénégation".
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jeudi 21 juillet 2011

QUE SONT CES CRIMES ?

L’État criminel en Chine ─ comme d’autres États criminels ailleurs, y compris les « États » dits « musulmans »[1] ─ continue les crimes contre les croyants et les croyantes.[2]
Ces crimes et tous les crimes ne mettront jamais fin à la Résistance qui se poursuivra jusqu’à la fin de l’existence ici-bas ine chaa-e Allaah.[3]
Que sont ces crimes et les criminels qui rêvent d’en finir, d’une manière ou d’une autre, avec les croyants et les croyantes ?
« De la cendre qu’emporte le vent en un jour de tempête ».[4]
Les mensonges, les escroqueries, les attaques, les calomnies, les injustices, les oppressions, les pillages, les carnages, les tortures, les invasions, les destructions, les tueries, les massacres, et tous les crimes ne mettront jamais fin à la Résistance.[5]
« Nous leur montrerons Nos Signes dans les horizons et en eux-mêmes jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que c’est la Vérité. »[6]

BOUAZZA


[1] Les croyants et les croyantes savent que ces "États" n’ont rien à voir avec l’Islaam, que les individus placés à leur "tête" sont des imposteurs et que depuis des lustres, aucun État Musulman n’existe plus, nulle part.
[2] Almouminoune wa almouminaate.
[3] Si Allaah veut.
[4] Fii yawme ‘aaçife.
Alqoraane (Le Coran), sourate 14 (chapitre 14), Ibraahiime, Abraham, aayate 18 (verset 18).
[5] Se reporter à mes textes intitulés « Que c’est beau la Résistance » et "De la cendre qu’emporte le vent".
[6] Alqoraane (Le Coran), sourate 41 (chapitre 41), Fossilate, Les Versets Détaillés, aayate 53 (verset 53).
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mercredi 20 juillet 2011

LE PURIFICATEUR




Le mois de ramadaane[1] est dans moins de deux semaines ine chaa-e Allaah.[2]
Pour les croyants et les croyantes,[3] jeûner du lever au coucher du soleil est un Bienfait.
Jeûner, c’est accomplir une des prescriptions d’Allaah.
Jeûner, c’est prendre la route de la foi.
Jeûner, c’est chercher l’équilibre.
Jeûner, c’est se ressourcer afin de se réformer.
Jeûner, c’est vouloir la parure de la piété.
Jeûner, c’est se préparer ici-bas pour l’au-delà.
Le soir, la rupture du jeûne ne signifie pas la gloutonnerie, l’orgie culinaire, la débauche que vivent beaucoup de personnes dites « musulmanes » dans les pays dits « musulmans »,[4] et dans de multiples autres pays.
La rupture du jeûne signifie la rencontre, l’échange, le partage, la joie, le pardon, le rappel, l’invocation, la Prière.
C’est la reconnaissance pour ce merveilleux cadeau d’Allaah.
Il est donc important de répéter sans se lasser, qu’être en état de jeûne ne consiste pas seulement à renoncer aux aliments, aux boissons ou autres, à s’abstenir de ce qui rompt assiyaame.[5]
Être en état de jeûne, c’est aussi faire plus d’efforts pour éviter ce qui peut nuire aux autres.
Être en état de jeûne, c’est aussi faire plus d’efforts pour s’éloigner de ce qui est déconseillé.
Être en état de jeûne, c’est aussi faire plus d’efforts pour ne pas s’approcher des mauvaises actions.
Être en état de jeûne, c’est aussi faire plus d’efforts pour augmenter les bonnes oeuvres.
Être en état de jeûne, c’est aussi faire plus d’effort pour évoluer dans le droit chemin.[6]
Les autres mois de l’année sont aussi bien entendu des mois pour faire des efforts afin de devenir meilleur.
Le mois de ramadaane constitue cependant le mois où la Miséricorde[7] d’Allaah est encore plus grande.
C’est le mois durant lequel il est bon que notre espoir de bénéficier de cette Miséricorde soit très fort.
Dans Alqoraane[8] qui est la synthèse, la continuation et le parachèvement du Message, Allaah fait appel à notre Raison et nous invite à nous rappeler, à nous remémorer pour saisir le Sens et approfondir le Lien.
Se remémorer, c'est aussi être à l’écoute.
L’écoute pour apprendre, réapprendre, chercher, s’interroger, réfléchir, voir, analyser, comprendre, élaborer, choisir, agir.
L’Islaam[9]nous apprend à rejeter le laxisme et à chercher à clarifier les situations afin de ne pas oublier l’humilité.
Nous devons profiter du mois de ramadaane pour nous corriger encore et encore.
Il arrive par exemple que nous ne soyons pas en mesure d’éviter les pièges du nombrilisme.
Lorsque nous prétendons agir pour « soutenir » et « aider » quelqu’un, dans certains cas, ce n’est qu’un prétexte pour attirer l’attention, susciter l’intérêt, paraître, privilégier l’ostentation, et autres.
Nous nous agitons dans tous les sens, de manière inconvenante, parlons à tort et à travers, débitons des sottises, disons l’inverse de ce qui a été dit juste pour nous faire remarquer, inversons les rôles pour nous attribuer ce que nous estimons « valorisant », courons derrière les flatteries, et ne nous soucions pas des écarts, et des mauvaises attitudes.
Nous faisons preuve d’entêtement lorsque quelqu’un veut nous aider à voir clair, et vivons mal le moindre reproche.
Nous ne faisons pas grand-chose pour nous remettre en question, et lutter contre le faux.
Nous dissimulons, trichons, refusons d’admettre nos erreurs et piquons des crises, parfois hystériques, quand nous n’arrivons pas à imposer notre point de vue.
Nous avons du mal à faire de notre mieux pour commander le convenable et proscrire le blâmable.[10]
Le nombrilisme répand l’infection et les soins se compliquent.[11]
Qu’Allaah nous aide à atteindre l’humilité.
Qu’Il nous accorde la guérison.
Qu’Il fasse que le mois de ramadane, le mois purificateur, soit pour nous un mois de Miséricorde.[12]

BOUAZZA


[1] Ramadan, le mois du jeûne pour les croyants et les croyantes.
Les mois répondent au calendrier lunaire, et les périodes de jeûne changent par conséquent d’une année sur l’autre.
Cette année, le mois de ramadaane 1432, correspond au mois d’août 2011 dans le calendrier dit Grégorien.
[2] Si Allaah veut.
[3] Almouminoune wa almouminaate.
[4] Se reporter à mon texte intitulé « Des « États » dits « musulmans » ».
[5] Le jeûne.
[6] Attariiq almostaqiime.
Se reporter à mes textes intitulés "Le jeûne", "Hrira bien qui hrira le dernier", "Le jeûne et les rapports sexuels" et sur l’Islaam depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix.
[7] Arrahma (le "r" roulé).
[8] Le "r" roulé, Le Coran.
[9] Consiste depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[10] Alamr bilma’rouf wa annahy ‘ne almounkar (les "r" roulés).
[11] Se reporter à mes textes intitulés "Repentir","Pathologie persistante" et "Encore sur la pathologie persistante"..
[12] Voir :
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mardi 19 juillet 2011

DÉNÉGATION


Toute accusation contre des personnes considérées comme faisant partie de ce que certains appellent « l’élite politique », ne peut être que l’œuvre de dangereux énergumènes, fanatiques, intolérants, violents, agressifs, terroristes, manipulés, déséquilibrés, malades, irresponsables, j’en passe et des pires.
Accusation par définition non-fondée, nulle et non avenue.
Il est de notoriété pub-lique[1] que ces personnes ne peuvent pas tricher, mentir, voler, détourner des biens publics, être arrogantes, insultantes, méprisantes, humiliantes et autres.
Elles ne peuvent pas êtres débauchées, immorales, hypocrites, malhonnêtes, usurpatrices, alcooliques, pédophiles et violeuses.
Elles ne peuvent jamais être accusées d’agressions contre des populations partout, des crimes du colonialisme, du néo-colonialisme, de l’impérialo-sionisme et des pratiques de domination au niveau international.
Pour elles, ces crimes contre l’humanité sont une « défense de la liberté » !
Elles ne peuvent jamais être accusées d’ingérences dans les affaires des pays dits du « tiers-monde », où des régimes tortionnaires, sanguinaires et tyranniques, sont installés pour veiller à maintenir l’oppression, et tout mettre en œuvre pour servir les intérêts des employeurs pour lesquels elles agissent.[2]
Dénoncer les attitudes condamnables de ces personnes, c’est de la calomnie, de la diffamation, de l’incitation à la haine, de…
Ces personnes connaissent l’étable de la loi,[3] et tiennent à leur « droit » de « victimiser » lles coupables et d’accuser les victimes.
Elles évoluent au sein d’une mafia qui gangrène le monde, souille tout et impose sa puanteur.[4]
Une mafia pour laquelle elles agissent.
Une mafia qui corrompt des « magistrats », des « avocats », des « patrons », des « syndicalistes », des « médecins », des « professeurs » des « intellectuels », des « journalistes », des « écrivains », des « artistes » et je ne sais qui encore.
une mafia qui « offre » des emplois fictifs, des fauteuils moelleux, des postes recherchés, des sièges dans diverses institutions, des places au gouvernement.
Une mafia qui procure de l’argent, des voyages, du sexe sans frontières et mille et une autres « faveurs ».
Une mafia qui se permet tout au sein de n’importe quelle organisation de gauche, du centre, de droite et autres.
Une mafia qui dispose de gigantesques possibilités dans tous les domaines pour continuer à imposer la supercherie, le faux, l’imposture, les ténèbres.
Une mafia qui cherche par tous les moyens à réduire au silence, quiconque ose la menacer.
Une mafia qui fait tout pour calomnier, discréditer, salir, écraser, détruire et exterminer ce qui la gêne.
Une mafia prête à tout pour défendre ses intérêts.
Une mafia qui élit des présidents et qui intronise des rois et des reines.
Une mafia qui dispose des États comme instruments de son bon vouloir, pour agir à sa guise et imposer son diktat.
En dépit de tout cela, cette mafia ne peut pas éliminer les croyants et les croyantes[5] qui continueront la Résistance, avec le Soutien d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.[6]

BOUAZZA


[1] Publique.
[2] Se reporter à mon texte intitulé "De la cendre qu’emporte le vent".
[3] Les tables de la loi.
[4] Se reporter à mon texte intitulé "Honte sur vous".
[5] Almouminoune wa almouminaate, qui font de leur mieux pour vivre l’Islaam, c'est-à-dire pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande, qui ne craignent pas les sacrifices et Résistent aux agressions depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix.
[6] Se reporter à mon texte intitulé "Mafia".
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lundi 18 juillet 2011

POUR CE QUI ME CONCERNE


« L’ongle du pouce claquant sur la dent »,[1] mon père n’hésitait pas à nous signifier ainsi, après avoir clairement exprimé sa pensée, qu’il ne nous léguerait rien à la fin de son existence ici-bas, et qu’il veillerait à tout dépenser avant son départ.[2]
Pour ce qui me concerne, de son vivant, je n’ai jamais profité de « ses biens ».
Après son décès,[3] j’ai envoyé à ma belle-mère[4] un document me désistant en sa faveur[5] de tout ce qui pourrait me revenir dans le règlement de la « succession ».[6]
Je ne lui ai pas répété ce qu’elle n’ignore pas sur les pratiques condamnables relatives à l’acquisition d’un « bien ».
Je n’ai pas cherché non plus à lui rappeler ce qu’elle sait parfaitement, c’est à dire tout ce qui a été soutiré au défunt par mille et un moyens avant son départ pour l’au-delà et les vols qui perdurent.
Je n’ai pas plus parlé de ce qu’elle ne peut pas nier, à savoir la mainmise sur des « biens » par certains de ses enfants,[7] qui continuent sans gêne leur manège.[8]
Le fils aîné de cette belle mère a usurpé une maison à mon père,[9] veut la vendre même si sa mère y habite, et cherche à imposer à cette dernière de finir ses jours ailleurs.
Qu’Allaah nous éclaire et nous guide.[10]

BOUAZZA

[1] Driss Chraïbi, Les Boucs, Paris, éditions Denoël, 1955, p. 139.
[2] Cela nous a été signifié depuis mon jeune âge.
[3] Qui a eu lieu, selon le calendrier dit Grégorien, le 04 octobre 2008.
[4] Pas la dernière, mais celle que mon père a épousée en troisièmes noces, lorsque j’avais trois ans.
[5] Et lui laissant ainsi la responsabilité de refuser ou d’accepter d’être associée à une succession viciée à la base.
[6] Le règlement de la "succession" n’est pas intervenu.
Le règne de la pourriture convient aux usurpateurs.
[7] "Adultes et vaccinés".
[8] Se reporter à mon texte intitulé "Héritage".
[9] Du vivant de celui-ci.
Se reporter à mes textes intitulés "Usurpateurs" et "Encore sur les usurpateurs".
[10] Voir :
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dimanche 17 juillet 2011

LE CRÉATEUR

« Nous avons créé l’être humain d’un choix d’argile. Puis Nous en fîmes un peu de liquide[1] dans un lieu sûr. Puis Nous avons fait du liquide une adhérence, puis de l’adhérence un morceau de chair, puis du morceau de chair Nous avons créé des os, et avons revêtu les os de chair, puis Nous en fîmes une autre créature. Béni soit Allaah, Le Meilleur des Créateurs. Puis après cela vous êtes appelés à mourir. Puis le jour de la résurrection vous serez ressuscités. »[2]


[1] Goutte de sperme.
[2] Alqoraane (le Coran), sourate 23 (chapitre 23), Almouminoune, Les croyants, aayate 13 à aayate 16 (verset 13 au verset 16).
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samedi 16 juillet 2011

QU’ALLAAH SOIT TOUJOURS LOUÉ

Peu de temps avant la fin de son existence ici-bas, Mohammad l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a eu un fils, Ibraahiime,[1] qu’Allaah le bénisse, qui est décédé avant l’âge de deux ans.[2]
À son décès, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, aurait dit :
« Les yeux s’emplissent de larmes et le cœur de chagrin. Je ne prononce aucune parole qui contrarie le Seigneur, mais j’éprouve en cet instant, Ibraahiime, une immense tristesse ».
Il leva les yeux sur la colline qui se dressait devant lui et murmura :
« Colline, si tu portais le poids de ma souffrance, tu te serais effondrée. Mais je dis comme Allaah nous l’ordonne : C’est à Allaah que nous sommes et à c’est à Lui que nous revenons. Allaah qui règne sur les deux mondes. Qu’Il soit loué ».[3]




[1] Le "r " roulé.
[2] Qu’Allaah le couvre de Sa Miséricorde.
[3] Mahmoud Hussein, Al-Sira (Assiira, le « r » roulé), Paris, éditions Grasset et Fasquelle, 2007, tome 2, p. 658.
J’ai déjà mis ce texte sur un autre « blog » sous le titre "Qu’Allaah Soit loué".
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vendredi 15 juillet 2011

J’AI HJJI




Nous étions en 1960[1] je crois.
J’avais dix ans.
Nous habitions Lkhmiçaate,[2] et mon père avait décidé de nous envoyer passer des vacances d’été à Ifraane,[3] avec une halte chez la famille de l’un de ses amis à Lhaajb.[4]
Mon père avait chargé quelqu’un de nous y emmener en camion, parce que nous devions prendre beaucoup d’affaires.
Ma belle-mère nous accompagnait[5] et avait aménagé une partie à l’arrière du camion comme une pièce de la maison, avec tapis et coussins.
C’était plaisant.
Nous étions arrivés en début de soirée chez l’ami de mon père, passé du statut d’agent subalterne au temps du colonialisme français au Mghrib,[6] à celui de « cadre » du ministère de l’intérieur,[7] avec « l’indépendance dans l’interdépendance ».[8]
Mon père qui avait connu la même « ascension » était à l’époque magistrat du parquet.
Son ami occupait, comme nous, une maison autrefois réservée aux familles de France, dans le quartier « administratif ».
Il avait plusieurs enfants, comme mon père.
Nous avions commencé tout de suite à jouer, laissant les grandes personnes à leurs discussions.
Une table était déjà dressée pour le dîner au bord de la piscine.[9]
Ils échangeaient entre eux soit en tamaziighte, soit en français.
Et s’adressaient à nous en arabe.[10]
Avant le dîner, deux des enfants nous avaient fait une démonstration de natation, et nous avions été autorisés ensuite à barboter dans l’eau.[11]
C’est à cette époque que j’ai connu une des filles de cette famille, plus âgée que moi.
Quelques années plus tard, elle est devenue infirmière, comme l’une de mes sœurs avec laquelle elle est toujours amie.
Il m’arrivait de la revoir de temps à autre, et de constater qu’elle a gardé le goût de s’exprimer en berbère et en français.
Jeune, elle renvoyait l’image d’une fille assez « délurée ».
Plus âgée, elle s’était accrochée à celle de la femelle « libérée ».[12]
Nous avions de moins en moins de nouvelles.
Son père et le mien ont quitté l’existence ici-bas.
Dernièrement, toute excitée, ma sœur m’a téléphoné pour me faire savoir qu’elles se sont rencontrées, après de longues années sans se voir, et que son amie lui a lancé en français :
─ Tu sais, j’ai hjji.[13]
J’ai été très ému.
J’avais l’impression d’entendre sa voix, son élocution rapide, sa manière de jongler avec des mots berbères, français, arabes et de construire une phrase à elle.
Mais j’étais loin d’imaginer qu’un jour, elle allait apparaître et annoncer :
─ Tu sais, j’ai hjji.
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Qu’Allaah la couvre de Sa Miséricorde,[14] nous éclaire et nous guide.[15]

BOUAZZA


[1] Selon le calendrier dit Grégorien.
[2] Khémisset.
[3] Le "r" roulé, Ifrane.
C’est une petite ville située au Moyen-Atlas, à plus de 1600 mètres d’altitude, dans un massif forestier (cèdres).
Le colonialisme français en a fait un lieu de sports d’hiver et un centre d’estivage.
[4] Elhajeb, au Sud-Est de Lkhmiçaate.
[5] Mais pas mon père.
[6] Le "r" roulé, Maroc.
[7] Qaaïd, caïd.
[8] Qui se traduit, entre autres, par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des employeurs (des États dominants).
[9] La maison qui ressemblait à celle que nous occupions avait la piscine en plus.
[10] Contrairement à la première épouse et à ma mère (la deuxième épouse) divorcées, qui parlaient tamziighte, ma belle-mère (la troisième épouse) ne le parlait pas et par voie de conséquence, cette langue n’était plus utilisée à la maison, et c’est pourquoi en ce qui me concerne par exemple, je l’ai perdu presque totalement perdu.
[11] Nous ne savions pas encore nager.
[12] Est-ce pour cela qu’elle ne s’est jamais mariée ?
[13] Du verbe arabe hajja, qui signifie accomplir le pèlerinage (alhajj, lhjj).
Alhajj est une obligation pour les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) qui le peuvent.
L’amie de ma sœur était heureuse de lui annoncer qu’elle avait accompli cette obligation.
[14] Allaah ne pardonne pas qu’on Lui donne quelque associé et pardonne le reste à qui Il veut.
Alqoraane (Le Coran), sourate 4 (chapitre 4), Anniçaa-e, Les Femmes, aayate 48 (verset 48).
Allaah ne pardonne pas achchirk.
[15] Voir :
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jeudi 14 juillet 2011

HLLOUF KRMOUS

Il y a de cela de nombreuses années, j’ai appris que pour dire « du pareil au même », des personnes à Lkhmiçaate,[1] disent « hllouf[2] krmous[3] ».
J’ai longtemps utilisé cette expression sans trop me soucier de chercher à savoir comment ces deux mots qui n’ont pas le même sens, peuvent être utilisés pour signifier « du pareil au même ».
Il m’a été dit que cette expression a été répandue par des habitants de cette région de Zmmour.[4]
Mes recherches pour en savoir plus n’avaient rien donné : Les réponses à mon questionnement confirmaient la signification de l’expression, mais n’expliquaient rien.
La semaine dernière, une de mes sœurs installée à Lkhmiçaate, au courant de mes recherches, m’a téléphoné pour me passer Jm’a, la mère de ‘Awaatif, la jeune femme employée par cette sœur.
Et Jm’a de m’expliquer que l’expression vient d’Aït Ouribl,[5] une agglomération dite « Khmmouja »,[6] sur la route de Tiddaas.[7]
« On » raconte que dans le passé, un habitant de cette agglomération s’est trouvé en possession d’un hllouf.[8]
En Islaam,[9] cet animal est impropre à la consommation.
Musulman, l’habitant le savait.
Cependant, il avait décidé de vendre la bête à un non-musulman, d’acheter des figues avec l’argent de la vente, et d’en faire sadaqa.[10]
Satisfait de sa « bonne action », il avait exposé ces faits à une personne plus au fait des détails concernant alhalaal[11] et alharaam.[12]
Après l’avoir écouté attentivement, cette personne lui a fait savoir que c’est « hllouf krmous ».
Autrement dit, lhllouf[13] étant illicite, lkrmous[14] acquis par la vente de la bête devient également impropre à la consommation.[15]
C’est donc du pareil au même,[16] hllouf krmous.
Cette explication me plaît et me suffit.
Qu’Allaah récompense Jm’a, nous éclaire et nous guide.[17]

BOUAZZA


[1] Khémisset.
[2] Sanglier, porc.
[3] Le "r" roulé.
Figues.
[4] Le "r" roulé.
Zemmours.
[5] Le "r" roulé, Aït Ouribel.
[6] Khammouja.
Se reporter à mon texte sur dayte rroumii ("r" roulé).
[7] Tedders.
[8] "On" ne sait pas comment.
[9] Depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, l’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[10] Aumône.
[11] Le licite.
[12] L’illicite.
[13] Le sanglier, le porc.
[14] Les figues.
[15] Lorsque les moyens sont illicites, la fin n’est pas licite.
Il y a quelques situations cependant où la nécessité abroge l’interdiction.
Lorsqu’une personne par exemple risque de mourir de faim et ne trouve que de la viande de porc pour survivre, elle est tenue d’en consommer.
Elle revient au licite dès que possible.
[16] La même chose, kif kif.
[17] Voir :
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mercredi 13 juillet 2011

ACHITII LIBIRATIOUNE

Il passait presque toute la journée à sillonner l’université, pour vendre le journal.
« Achitii libiratioune »[1] répétait-il en continu, sans jamais se lasser.
Originaire du Baakistaane,[2] il ne parlait pas encore français et avait appris juste l’expression qui lui servait à proposer le journal à d’éventuels acheteurs.
Il avait dans les yeux la lueur d’une personne qui se souvient de Demain.
Il offrait un sourire sentant l’aube de la Vie à quiconque l’accostait.
Certains et certaines achetaient peut-être le journal juste pour le sourire du vendeur.
Et sans s’attarder, il reprenait son « appel » que j’entends encore.
À cette époque, dans les années soixante dix,[3] ce journal[4] se voulait « un acquis des événements de mai 68 ».[5]
La propagande le présentait comme une sorte de porte parole d’une révolution en devenir, un « outil de la gauche progressiste » ![6]
Ce journal avait atteint une certaine « notoriété » en con-sacrant[7] un espace à la publication d’annonces sexuelles.[8]
À l’heure de la prière, le vendeur, en ablution et recueilli, posait le paquet de journaux,[9] se mettait face à alqibla[10] et accomplissait la prière, un pilier fondamental de l’Islaam.[11]
Savait-il combien je l’enviais[12] à ce moment ?[13]
J’ai « atteri » à l’université Paris VIII-Vincennes[14] en 1972,[15] sous le règne de Georges Pompidou.
Cette université dite « expérimentale » a ouvert en 1969,[16] un peu plus d’un an après les événements du mois de mai 1968.
Les bâtiments ont été construits, paraît-il, en trois mois, sur un terrain attenant au Bois de Vincennes, connu pour la prostitution,[17] cédé par la ville de Paris à l’État pour dix ans.
Ils étaient situés à quelques minutes en autobus ou en voiture, du château de Vincennes.[18]
Edgar Faure, ministre de l’Éducation Nationale sous le règne de Charles de Gaulle,[19] répétait qu’il avait parfaitement compris la nécessité du « changement » réclamé par la « société », et se faisait fort de conduire ce « changement » au niveau universitaire entre autres, avec la mise en place de cette université « expérimentale », afin de répondre au besoin de promouvoir « l’innovation pédagogique », en ouvrant l’accès à l’enseignement supérieur aux salariés et aux non-bacheliers,[20] dans un esprit qui écarte « la compétition » et qui insiste sur « l’interdisciplinarité », sur la « pluridisciplinarité » et sur une autre approche de « la hiérarchie ».
Il appelait à d’autres techniques de « l’évaluation », et à une modification du « rapport au savoir ».[21]
J’ai opté pour le droit et les sciences politiques.[22]
Je n’ai pas mis longtemps pour saisir que l’université dite « expérimentale », largement ouverte aux étrangers, reproduisait dans ce domaine, des réflexes colonialistes[23] consistant à permettre aux « privilégiés » de la « métropole »[24] de s’attribuer des « avantages » en cherchant à faire « comprendre » à la foule des « colonisés »[25] qu’il faudrait « témoigner de la reconnaissance pour les miettes ».
Dans ce schéma, les « arabes de service »[26] pouvaient « espérer un peu plus que des miettes ».
Le discours tenu alimentait et entretenait l’imposture quant à « la lutte contre l’oppression et l’exploitation ».[27]
Beaucoup « d’enseignants » de gauche pour la plupart, très à l’aise dans la « culture » du mensonge,[28] payés à « travailler » encore moins que dans les autres universités,[29] s’adonnaient en « professionnels » à la manipulation, recouraient à des « subterfuges » et désignaient les étudiants[30] comme des « combattants engagés avec eux et avec d’autres, dans le combat pour l’avenir de l’humanité ».[31]
Ils répétaient des insanités sur « le désir de l’échange », sur « la confrontation dans la jouissance », sur « la recherche du plaisir » et sur « la contribution à modifier les modalités de validation des acquis ».[32]
Sans parler des « enseignants » qui, « pour lutter contre la sélection » accordaient des unités de valeur à tout le monde,[33] ou de ceux qui avantageaient des « enseignés » d’une « tendance politique précise », certaines « modalités de validation des acquis » étaient en effet profondément modifiées !
Des « enseignés », souvent originaires des pays de « l’indépendance dans l’interdépendance »,[34] malsains et nuisibles, obtenaient des unités de valeur en enculant des « enseignants » mâles, portés sur la diversité cul-turelle[35] et « l’échange en profondeur ».
L’université était aussi un terrain de chasse de certaines « enseignées » promptes à accueillir des bites qui rapportent.
Elles faisaient donc de leur « mieux » pour accumuler les « bons résultats ».
Des lesbiennes, plus « discrètes », ne devaient pas être en reste et tout en fricotant pour le diplôme, elles étaient certainement « contentes » de con-solider[36] le « M.L.F. »[37] et de « défricher des étendues qui, si elles n’étaient pas vierges, ne manquaient pas d’intérêt ».[38]
Le sexe et la drogue faisaient partie intégrante de l’institution.[39]
Des époux pourris, parfois pères, montraient une grande assiduité pour se taper des minettes « afin de varier les plaisirs dans le but de consolider le couple » disaient-ils.
Des épouses putes, parfois mères, parlaient de « pimenter la vie maritale ».
Certaines s’offraient des gigolos pour s’assurer qu’elles étaient encore baisables.[40]
Des individus, originaires des pays de « l’indépendance dans l’interdépendance », étaient des dealers,[41] parfois diplômés de l’université Paris VIII-Vincennes.
Les dégradations et les vols étaient courants.
Des petites salles de cours, rarement propres, n’avaient presque pas de tables et de chaises.
Les murs étaient salis par des slogans obscènes.
La faune qui occupait ces lieux jusqu’à vingt deux heures,[42] s’adonnait à des « débats » sans rapport avec le thème de l’unité de valeur, dans une tabagie indescriptible et une ambiance difficile à décrire.
Des livres de la bibliothèque étaient volés, vendus, détériorés.[43]
Le couloir principal de l’université était transformé en souq[44] avec des sandwichs, des fringues et de la drogue.
Les places de ce souq se négociaient auprès de ceux à qui le couloir a été attribué.[45]
Les « repas » au restaurant universitaire étaient infectes et la cuisine dépourvue d’hygiène.
Les couteaux, les fourchettes, les verres et autres étaient volés, provoquant la généralisation des couverts en papier et en plastique.
La cafétéria, baignant dans la fumée des cigarettes et les effluves de cannabis et autres, était le lieu des « échanges permanents » qui allaient des préliminaires pour la baise,[46] à « l’art de refaire le monde à la lumière de la révolution prolétarienne »,[47] en analysant « les contradictions principales et les contradictions secondaires au sein du peuple », en moins de temps qu’il n’en fallait à une « militante maoïste » en manque[48] pour se faire sauter dans les toilettes, au bout de la cafétéria.[49]
Les murs de ces toilettes, plus que d’autres, étaient tapissés d’expressions et de dessins pornographiques, de dates de rendez-vous pour copuler sur place et de trous dans les cloisons pour ceux et celles qui avaient envie de « se rincer l’œil ».[50]
Une garderie pour les enfants était gérée con-formément[51] à « l’esprit » de cette université.
Il n’était pas rare de voir en hiver par exemple, des enfants barboter dans la boue, sous la pluie, « pour jouir sans entraves des plaisirs de la liberté », pendant que le personnel prenait le café, se roulait des joints et s’envoyait en l’air.
Durant l’été 1973, je me suis marié avec une étudiante[52] que j’ai connue à l’université de Grenoble.
Elle avait une maîtrise d’italien, avait obtenu un poste d’enseignante et une mutation en région parisienne.
La même année, après l’échec des tentatives militaires de 1971 et de 1972 de mettre fin à la monarchie au Maroc, le monarque a décidé d’accorder une bourse[53] à tous les étudiants en France.
J’ai donc eu une bourse.[54]
Notre premier fils est né en 1975, l’année où je terminais la licence en droit.[55]
J’ai terminé la licence de sciences politiques et j’ai eu en 1977 la maîtrise en droit.[56]
Je faisais parallèlement des études à Paris II-Panthéon pour l’obtention du diplôme de l’I.H.E.I.[57] que j’ai eu en 1978.[58]
Mon épouse ayant obtenu une équivalence, a fait une licence de français à Paris VIII-Vincennes qui lui a servi pour avoir un poste d’enseignante en contrat local dans un lycée au Maroc.
Après deux ans de service civil dans l’administration[59], j’avais hésité un peu avant de décider d’entamer un stage d’avocat.
J’avais en fait commencé à réfléchir au retour en France.[60]
À notre retour, mon épouse a eu un poste dans l’enseignement en région parisienne.
En attendant de trouver un emploi « régulier »,[61] j’ai préparé un doctorat d’université en droit international public[62] à Paris VIII-Saint-Denis,[63] et une licence d’animation culturelle et sociale à Paris VII-Jussieu.[64]
Plusieurs années plus tard, en 2003, dans le cadre professionnel, j’ai eu une maîtrise de sciences et techniques (interventions et pratiques sociales) de l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.[65]

« Par les chevaux qui halètent. Qui font jaillir des étincelles. Qui montent à l’assaut à l’aube. Qui font voler la poussière. Et pénètrent au milieu du rassemblement ennemi. L’être humain est ingrat envers son Seigneur ».[66]
Ces paroles du Message d’Allaah à l’humanité, raisonnent encore à la sortie du masjid[67] dans une commune en région parisienne.
C’est vendredi, les croyants et les croyantes viennent d’accomplir salaate aljomo’a.[68]
Leurs cœurs battent à l’Unicité.[69]
Ils ont dans les yeux la lueur de ceux et de celles qui se souviennent de Demain.
Ils savent de Source Sûre, que ceux et celles qui ont choisi la voie des ténèbres n’éteindront jamais la Lumière d’Allaah.[70]
Un vieil homme, marchand lentement avec un autre d’un âge certain, offrent aux uns et aux autres, des sourires qui sentent l’aube de la Vie.
Les couleurs des foulards des croyantes [71] paraissent comme des fleurs qui évoluent dans l’espace.
Au bout de la rue « Impasse de la République », en haut d’une poubelle sans couvercle, attendant d’être vidée dans la benne à ordures, le journal « libération » est visible d’assez loin.[72]

BOUAZZA




[1] Le "r" roulé.
Achetez libération.
[2] Pakistan.
[3] Selon le calendrier dit Grégorien.
[4] Mis sur le marché en 1973.
[5] Événements du mois de mai 1968 se voulant une révolte contre le régime afin de "changer la vie".
Ce furent des "revendications" attribuées aux "étudiants" qui avaient mobilisé "tout le monde" pour une ambiance psychédélique, du sexe sans frontières, de la baise dite "enchantée", du cul dit "libéré", du "plaisir" triomphant, une "nouvelle" conne science (conscience), une société "avant-garadiste" et d’innombrables autres idées "révolutionnaires" que "développent" toujours des impérialo-sionistes de gauche, du centre, de droite et de je ne sais quoi encore.
Se reporter à mon texte intitulé "Distance".
[6] Des mots qui ne signifient rien et qui ne changent rien à rien.
[7] Consacrant.
[8] "Les petites annonces de libé".
De nombreuses années plus tard, ce journal est devenu la propriété d’un financier de la famille Rothschild, famille milliardaire, aux investissements multiples et variés.
Argent de gauche ? Du centre ? De droite ? Autres ?
Ce sont des composantes de la même supercherie.
Les friqués de gauche sont aussi avides, aussi corrompus, aussi débauchés, aussi pourris que les autres politicards.
Il faut avoir le cœur atteint de cécité pour donner crédit à la mythologie qui consiste à vouloir faire croire que la gauche combat l’oppression, l’exploitation et mène des luttes contre les injustes (adhdhaalimoune).
L’arrogance, l’immoralité, la criminalité et autres, font partie des fondements de cette mafia qui gangrène tout depuis des lustres, et qui se permet tout.
Une mafia qui défend l’étable de sa loi (les tables de sa loi).
Une mafia qui se charge de réduire au silence, quiconque ose porter atteinte à ses "droits".
Une mafia qui calomnie, diffame, salit, humilie, écrase, détruit, et extermine quiconque n’approuve pas ses pratiques, selon la technique très prisée qui consiste à "victimiser" l’accusé et à accuser la victime.
Se reporter à mon texte intitulé "Mafia".
[9] Il devait avoir un dépôt quelque part à l’université, et s’approvisionnait au fur et à mesure des ventes.
[10] La direction d’alka’ba (la Kaaba) à Makka (la Mecque) qui sert de point d’orientation pour l’accomplissement de la prière par les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate).
Alka’ba est le premier édifice sacré sur terre, Bayte Allaah Alharaame (la Maison Sacrée d’Allaah).
En région parisienne par exemple, la direction d’alqibla est le Sud-Est.
Si pour une raison ou une autre, une personne n’arrive pas à déterminer la direction d’alqibla, elle choisit une direction, et accomplit la prière.
[11] Depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, l’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Se reporter à mon texte concernant l’Islaam depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix.
Assalaate (la prière) a toujours constitué la clé de voûte de cette Adoration (‘ibaada).
Se reporter à mon travail sur comment accomplir la prière en Islaam.
[12] En Islaam, il est permis d’envier quelqu’un pour un acte de cette nature.
[13] Je l’écris aujourd’hui, mais était-ce exactement ainsi il y a une quarantaine d’années ?
[14] Après les événements de mai 68, l’université de Paris a été divisée en plusieurs universités, d’où les numéros 1, 2, 3…etc.
[15] J’avais 22 ans et quelques mois.
Se reporter à mon texte intitulé "Ainsi parle un Musulman de France né au Maroc".
[16] L’année où j’ai obtenu le baccalauréat au Mghrib (Maroc), de l’autre côté d’albahr alabyad almoutawassite, la mer blanche intermédiaire, la mer méditerranée.
[17] Même s’il bénéficie de moins de publicité dans ce domaine que le Bois de Boulogne.
[18] Pas loin du zoo de Vincennes.
Cette université était d’ailleurs une sorte de zoo avec cependant moins de sympathie pour ses "pensionnaires", que pour les animaux.
[19] Président de la cinquième République de 1959 à 1969, remplacé par Georges Pompidou de 1969 à 1974 (décédé avant de finir son mandat de 7 ans).
Il est à souligner que les événements du mois de mai 1968 ont été déclenchés un an à peine après l’agression armée impérialo-sioniste du mois de juin 1967 contre les populations de pays dits "arabo-musulmans", et l’usurpation totale de Filistiine (Palestine), ainsi que d’autres territoires.
Charles de Gaulle refusait de "comprendre" qu’il fallait applaudir cette agression qu’il avait condamnée, bien que la France fasse partie du système impérialo-sioniste.
Charles de Gaulle avait même décidé un embargo sur les armes destinées à être utilisées contre les populations des pays agressés.
Des services de l’armée d’usurpation de Filistiine avaient riposté en s’emparant, sur le territoire de la France, au port de Cherbourg, de frégates de guerre voulues, infligeant ainsi une humiliation à Charles de Gaulle qui, pendant les événements déclenchés au mois de mai 1968 a été traité de vieux dépassé et incapable, puis chassé par "démission", suite à un rejet par référendum d’une simple réforme ayant trait aux collectivités territoriales.
Il a été remplacé par Georges Pompidou, son ancien premier ministre et ancien employé de la banque Rothschild.
Charles de Gaulle est mort en 1970.
Lorsque plusieurs années plus tard, en 2003, Jacques Chirac a refusé de participer à l’agression armée impérialo-sioniste contre Al’iraaq (l’Irak), cela n’est pas resté sans effets.
Avant l’agression armée du mois de juin 1967, il y a eu l’agression armée de 1948, et l’agression armée de 1956 à laquelle l’armée de France a participé, envoyée par un gouvernement socialiste.
C’est également un socialiste, le Président de la République François Mitterrand qui a envoyé l’armée de France pour participer à l’agression armée de 1991 contre Al’iraaq, sous les ordres des USA (United States of America, les États Unis d’Amérique, fondés par des européens sur le génocide des Indiens et bâtis sur l’esclavage, les exterminations des populations y compris par l’usage de la bombe atomique, les innombrables massacres et les multiples autres agressions partout dans le monde.
À l’avant-garde du système impérialo-sioniste, les USA sont aujourd’hui la première puissance militaire et atomique, à la tête des massacres des croyants et des croyantes dans le monde entier).
Plusieurs années auparavant, au temps où l’armée colonialiste de France massacrait des populations un peu partout, ce même François Mitterrand (qui n’était pas Président) soutenait que la seule négociation avec les populations colonisées d’Aljazaa-i-r (d’Algérie) par exemple, était de les tuer.
Aujourd’hui, il est demandé de ne jamais oublier les massacres du nazisme contre les populations juives en Europe, mais de "tourner la page" concernant les crimes contre l’humanité commis par le colonialisme et l’impérialo-sionisme, crimes qui se poursuivent.
Ne pas"tourner la page" disent les adeptes de ces crimes, "c’est s’opposer à la paix".
Mais, soulignent ces mêmes adeptes de ces crimes, oublier les massacres du nazisme contre les populations juives en Europe, c’est un"crime contre la mémoire", c’est de "l’antisémitisme".
À la "libération" par exemple, les populations qui résistaient au colonialisme français continuaient d’être massacrées, alors même que des centaines de milliers de personnes parmi ces populations ont servi de chair à canon contre l’Allemagne nazie.
[20] J’ai incité mon frère, plus jeune que moi, non-bachelier et qui avait quitté Lmghrib pour travailler à l’usine, ainsi que d’autres salariés, à s’inscrire à cette université.
Cette inscription a été utile à mon frère pour passer quelques années plus tard un concours à son retour au pays, et avoir un poste de fonctionnaire dans un ministère où il est devenu cadre.
[21] Tout cela je ne l’ai appris que plus tard, avec certains autres détails.
Au départ, je crois que j’ai opté pour cette université parce que j’ai appris qu’elle était très ouverte aux étrangers, et que sa "souplesse" permettait de mener à bien le cursus choisi.
Je ne sais plus si c’était exactement ainsi, mais je pense qu’il y a de cela quant au fond.
[22] À Grenoble (université à Saint Martin d’Hères), j’étais à la faculté des lettres (Histoire) que j’ai abandonnée pour l’Institut d’Études Politiques (I.E.P.) avant de rejoindre la région parisienne.
[23] Décoloniser les comportements est un travail de très longue haleine qui est rarement entrepris réellement.
[24] L’équipe dirigeante, des "enseignants", des membres du personnel administratif et un certain nombre "d’enseignés".
[25] Les étudiants, les "enseignés" originaires des pays dits de "l’indépendance dans l’interdépendance".
Se reporter à mon texte du même titre.
[26] Qui prêtent allégeance aux "métropolitains".
[27] À l’époque, je n’exprimais pas tout cela ainsi, mais je le sentais et le traduisais plus ou moins clairement.
Des choses sont parfois senties, comme une odeur insolite, puis se confirment et deviennent un constat.
[28] Qui dégouline de partout et qui n’épargne aucun pays, surtout pas ceux dits "arabo-musulmans".
Les croyants et les croyantes savent que depuis des lustres, aucun État Musulman n’existe plus, nulle part.
[29] Et ce n’est pas peu dire.
[30] Les "enseignés".
[31] Des inepties de ce genre étaient monnaie courante.
[32] L’enseignement était basé sur "le contrôle continu", fondé sur des "unités de valeur" (des certificats).
Les cours étaient semestriels.
L’étudiant pouvait préparer 10 unités de valeur en deux semestres et donc 30 en 3 ans pour la licence.
Pour la licence, il fallait 20 unités de valeur en "dominante" (droit pour moi) et 10 en "sous-dominante" (sciences politiques pour moi) dont une à deux unités de valeur dites "libres" dans n’importe quelle département (section, branche).
L’étudiant pouvait compléter la sous-dominante par 10 unités de valeur, utiliser celles de la dominante de départ en sous-dominante, et obtenir une seconde licence (c’est ce que j’ai fait pour la licence de sciences politiques).
[33] Il a été dit que quelqu’un s’est amusé à inscrire un cheval à un "cours" de l’un de ces "enseignants", et que l’étalon avait obtenu l’unité de valeur.
[34] "L’indépendance dans l’interdépendance" se traduit, entre autres, par la multiplication des employés subalternes ("États" supplétifs), subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des employeurs (les "États" dominants).
[35] Culturelle.
[36] Consolider.
[37] Mouvement de Libération de la Femme.
[38] Pour toutes ces personnes, comme pour d’innombrables autres avant elles, et d’innombrables autres après elles, il n’y a pas que le sexe dans la vie, il y a aussi le cul.
Se reporter à mon texte intitulé "Il n’y a pas que le sexe".
[39] Plus ouvertement que dans d’autres universités et établissements d’enseignement.
Aujourd’hui, dans plusieurs lieux d’enseignement et ailleurs, il n’est pas rare de voir des personnes, y compris parmi les "responsables", s’échanger des pétards, se rouler des pelles, se tripoter dans des recoins, se faire des pipes, se lécher, baiser dans les bureaux et les chiottes, se rejoindre dans les véhicules pour fricoter et aménager diverses rencontres afin de se livrer à des enculeries et autres explorations anatomiques.
Récemment, pendant une sortie dite "éducative", à l’arrière de l’autocar, des élèves déjà ivres, "s’amusaient" avec "l’assistant d’éducation".
Une élève lui faisait une fellation.
Un "inspecteur de l’éducation nationale » a été informé par une élève, sa belle-fille qui était dans l’autocar.
Un procès a eu lieu durant le mois d’avril 2011.
"L’assistant d’éducation", connu pour des pratiques du même genre auxquelles il s’était déjà livré, a bénéficié du sursis !
Se reporter à mes textes intitulés "Enseignement", "Assistance éducative".
[40] Parmi elles, certaines, avec l’air de "sainte nitouche" attribuaient leur goût de cette "liberté" à la "révolution française" et à "mai 68".
Pour elles, La révolution française a ouvert les femmes à la baise patriotique, et mai 1968 au sexe sans frontières.
Se reporter à mon texte intitulé "S-cul-pture".
[41] Vendaient de l’herbe (hchich , hachich), du kif (cannabis) et autres.
[42] Les cours duraient jusqu’à 22 heures et j’en suivais beaucoup jusqu’à cette heure.
[43] La destruction et l’accaparement de biens collectifs étaient courants.
[44] Souk, marché.
[45] Pour je ne sais quels "services rendus".
[46] Certains, attirant des regards sur les braguettes, étaient en érection.
D’autres, se grattant le derrière ou entre les cuisses, tentaient de faire patienter des orifices en chaleur.
[47] Dont chacun et chacune blablataient en fonction de ce qui a été retenu de la propagande.
Les uns et les autres s’ingéniaient à mettre en relief ce qui pouvait les aider à se tailler une réputation de "doctrinaire", donnant accès à certaines "faveurs" recherchées.
[48] Qui pouvait s’entêter à pisser debout pour se distinguer des autres femelles !
[49] Une sorte de rituel con-sacré (consacré) qui illustrait le sein-bole (symbole) du "monde en devenir".
[50] Une telle débauche n’empêche pas ceux et celles qui veulent y résister de le faire, en s’appliquant, en se détournant des nuisances, et en faisant de leur mieux pour s’éloigner des influences néfastes.
C’est comme dans divers autres lieux où des débauchés mâles et femelles répandent le vice et l’avilissement qu’ils traduisent par "considération" et "valorisation", et qui, dans leur avidité à parler à tort et à travers, et à s’agiter dans tous les sens, cherchent à "philosopher" sur la "vertu" et la "chasteté", puis retrouvent parfois l’époux, l’épouse et les enfants pour jouer à la famille !
[51] Conformément.
[52] Dont le père était originaire d’Italie et la mère de la Drôme.
Se reporter à mes textes intitulés "Juillet 1973", "Mon épouse", "Forêt obscure".
[53] Bourse d’étude non négligeable, y compris en comparaison avec des bourses accordées par la France.
[54] Jusqu’à mon retour au Maroc en 1977.
[55] Notre deuxième fils est né au Maroc en 1978.
Se reporter à mes textes intitulés "Mars 1975", "Septembre 1978".
[56] Soutenance d’un mémoire sur la récupération des terres des colons au Maroc, et deux unités de valeur.
Les étudiants qui ne voulaient pas préparer un mémoire, devaient obtenir 10 unités de valeur dans la branche où la licence a été obtenue.
[57] Institut des Hautes Études Internationales.
[58] Je suis revenu du Maroc pour la soutenance d’un mémoire sur la question du Sahara marocain et les organisations internationales.
[59] Obligatoires à l’époque pour toute personne marocaine, détentrice d’une licence de l’enseignement universitaire.
[60] Le retour a eu lieu durant l’été 1981, peu de temps après l’installation du Président socialiste François Mitterrand pour 14 ans (de 1981 à 1995), sur le trône du Palais de l’Élysée.
Son slogan "changer la vie" (slogan de mai 68) a été appliqué pour lui permettre, avec un certain nombre de ses serviteurs, de s’offrir tous les luxes et tous les privilèges, comme ses prédécesseurs, et même plus.
Il a été remplacé par son alter ego de droite, Jacques Chirac qui est resté 12 ans sur le trône (2ème mandat de 5 ans au lieu de 7, suite à une réforme), avant de céder la place en 2007 à Nicolas Sarkozy qui pour les "élections" de 2012 n’était pas donné favori par rapport aux "chances" de son alter ego de gauche, Dominique Strauss Kahn, avant que celui-ci ne soit arrêté à New-york en mai 2011, pour crimes sexuels.
Se reporter à mes textes intitulés "USA", "Les défenseurs des mensonges », "L’étable de la loi", "Ikhkhaane".
[61] J’ai travaillé un peu en intérim, et j’ai fait des traductions pour la thèse d’un étudiant d’une famille aisée de Loubnaane (Liban).
[62] Sur le principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et le principe de l’unité et de l’intégrité territoriales dans la question du Sahara Occidental.
[63] En 1979, l’université Paris-VIII-Vincennes a été transférée dans des locaux au département de la Seine-Saint-Denis (le neuf trois, 93), sur décision d’Alice Saunier Seïté, ministre des universités sous le règne de Valéry Giscard d’Estaing (Président de la République de 1974 à 1981).
Il a essayé de garder le trône, mais le sioniste de gauche, François Mitterrand y a été installé.
Les bâtiments de l’université de Paris VIII-Vincennes ont été rasés.
[64] Ayant effectué les démarches nécessaires, j’ai acquis la nationalité française selon la procédure dite "par déclaration" puisque marié à une française, et j’ai pu, sans attendre plusieurs années de "mise à l’épreuve" (condition supprimée par Valéry Giscard d’Estaing), passer un concours administratif qui ne nécessite pas tous ces diplômes et avoir un emploi dans la fonction publique.
Je n’ai pas opté pour la France afin de faire carrière.


Je ne suis pas dans « la justification » à posteriori, en disant que j’ai quitté le Maroc pour fuir l’atmosphère avilissante entretenue et répandue par un régime corrompu, fondé sur le crime, et maintenu par l’impérialo-sionisme.
À l’époque où j’ai décidé de partir, je ne m’exprimais pas ainsi, mais je ne le sentais peut-être pas autrement.
J’ai quitté le Maroc pour ramener mon épouse au pays qu’elle a quitté afin de m’accompagner, pour protéger nos enfants et, je le dis en mots que je n’étais pas en mesure d’utiliser à l’époque, « pour ne pas me faire vider de ce qui me remplit avant même que je ne sois de ce monde ».


Se reporter à mes textes intitulés "Évasion", "Imposture", "La cendre qu’emporte le vent".
[65] Diplôme qui ne m’a pas été utile non plus dans mon emploi.
[66] Alqoraane (Le Coran), sourate 100 (chapitre 100), Al’aadiyaate, Les Chevaux qui Galopent, aayate 1 à aayate 6 (verset 1 à verset 6).
Se reporter à mon texte intitulé "Atteinte à la sûreté de l’État".
[67] Prosternatoire, mosquée.
[68] La prière de vendredi, qui remplace celle d’addohr (début de l’après-midi).
[69] Attawhiid.
[70] Se reporter à mes textes intitulés "L’essence", "Un musulman pour l’Islaam".
[71] Se reporter à mon texte intitulé "Jusqu’au bout".
[72] Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/
http://laroutedelafoi.blogspot.com/