Les luttes des populations, la Résistance des croyants et des croyantes ne datent pas d’aujourd’hui.
Je me réjouis de la chute des criminels[1] au service de l’impérialo-sionisme à Touns[2] et à Miçr,[3] et je souhaite l’élimination des corrompus, usurpateurs, spoliateurs, pilleurs, débauchés, pervers, vendus, traîtres, j’en passe et des pires.
Je me réjouis de ce qui arrive au puant criminel[4] dit « guide de la révolution » de Liibyaa.[5]
J’espère voir la fin des imposteurs installés à la « tête » des « États » dits « musulmans »[6] par les employeurs impérialo-sionistes.
Je me suis promis de préparer ine chaa-e Allaah,[7] un tajiine[8] chaque fois que l’un de ces déchets est éliminé.
Que de twaajne[9] en perspective !
Je vois déjà le plat qui va marquer la fin de l’assassin de Liibyaa, de ses rejetons et de son clan.
Le tajiine à l’agneau et aux fèves.[10]
Je m’imagine à la cuisine avec tous les ingrédients :
Pour commencer, et afin de régaler cinq à sept personnes, mettre une épaule d’agneau coupée en morceaux dans une cocotte.
Ajouter un verre d’huile, de l’huile d’olive extra vierge de préférence, du sel, du poivre et du safran (ou du curcuma).[11]
Puis du persil et de la coriandre,[12] hachés très fins, deux ou trois oignons coupés en lamelles (ou autrement), trois tomates ou plus, pelées et coupées en morceaux, et deux verres d’eau.
Laisser cuire.
Le temps qu’il faudra.
Toute une vie s’il le faut, en pensant par exemple à la petite fille de six ou sept ans, portée par des manifestants, et qui lançait des slogans pour la chute du tueur de Miçr, slogans repris en chœur par des adultes et qui ont contribué à se débarrasser de l’ordure.[13]
Alhamdo lillaah.[14]
Lorsque la viande est presque cuite, ajouter les fèves,[15] écossées évidemment.
La viande est cuite.
Les fèves aussi.
La sauce est onctueuse.
Le tagiine est prêt.
Servir chaud.
Disposer la viande en premier dans un grand plat, la couvrir des fèves, puis ajouter la sauce.[16]
Si des larmes d’Amour s’y mélangent, le goût ne peut être que meilleur.
Remercier Allaah pour ce délice à partager, et penser à ceux et à celles qui luttent, qui Résistent, qui ont su donner à ce mets la Saveur de la Foi, sans laquelle la recette ne vaut rien.[17]
BOUAZZA
[1] Ibn ‘Aliyy (Ben Ali) et Mobaarak (Moubarak).
[2] Tunisie.
[3] Maçr (le "r" roulé), Égypte.
[4] Quadhdhaafiii, gadhdhaafii (Kadhafi).
[5] Libye.
[6] Les croyants et les croyantes savent que ces "États" n’ont rien à voir avec l’Islaam qui les rejette, les dénonce, les condamne et les combat.
[7] Si Dieu veut.
[8] Une recette culinaire du Mghrib (Maroc).
Un ragoût.
[9] Pluriel de tajiine.
[10] Le choix des fèves (lfoul), est peut-être lié à l’amour que j’ai pour la petite fille qui lançait des slogans pour la chute du tyran de Miçr.
"Le foul est le plat national égyptien, avec des falafels. C’est une bouillie de fèves que l’on mélange avec un peu de crème de sésame, des tomates et des concombres (si on en a les moyens). Un filet d’huile d’olive et de citron vert, ainsi qu’une pincée de sel et de cumin permettent de compléter la recette.
Ce plat qui coûte à peine quelques centimes dans les faubourgs des grandes villes égyptiennes, est ce qui sauve une grande partie de la population de la famine. Il constitue le petit déjeuner, déjeuner et dîner d’un grand nombre de familles" (Marwan Muhammad, Foul Express, France, 2009, éditions Sentinelles, p. 61).
C’est peut-être aussi lié au Maroc où un plat, dit lbiçara (biçara), une sorte de purée à base de fèves séchées qui sont bouillies et auxquelles sont ajoutées de l’huile d’olive et du cumin, constituent un repas principal pour de nombreuses familles, alors que les criminels installés à la "tête" des "États" dits "musulmans" jettent des mets raffinés, se vautrent dans la luxure et la débauche, placent dans les pays "riches" les milliards de dollars pillés et affament les populations.
[11] Lkhrqoum (le "r" roulé).
[12] Lqzbour (le "r" roulé).
[13] Se reporter à mon texte intitulé "Larmes d’Amour" et voir la vidéo sur "Youtube".
[14] La louange est à Allaah.
[15] Un kilo.
[16] Latifa Bennani-Smires, la cuisine Marocaine, Casablanca (Maroc), Almadariss, 1983.
[17] Se reporter à mon texte intitulé "Don".
Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/
http://laroutedelafoi.blogspot.com/
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