samedi 21 mai 2011

QUE TE MANQUE-T-IL Ô TOI QUI EST NU ?

J’ai essayé,[1] vainement jusqu’à présent, d’attirer l’attention de certaines personnes, sur des attitudes nuisibles et j’ai cité le proverbe[2] suivant :
« Que te manque t-il ô toi qui es nu ?[3]
Une bague ô mon seigneur ».[4]
Ce proverbe est une critique des personnes qui ne se soucient pas de l’ordre des priorités[5] et qui ne sont pas conscientes de leur situation.
Je fais de mon mieux pour inviter des personnes de ce genre, à réfléchir, à utiliser leur cerveau, à arrêter de s’agiter, de parler à tort et à travers, de se croire intéressantes, de cesser de faire n’importe quoi pour attirer l’attention, de soigner leur besoin maladif de compliments et de flatteries, de combattre leur médiocrité, de se réformer, de se comporter en responsables.
Des personnes « nues »[6] dont la préoccupation première est d’avoir une bague,[7] font preuve d’une grave inconséquence.
Ces personnes ont du mal à faire de leur mieux pour agir convenablement.
Le désir d’être le centre d’intérêt les pousse à se lancer dans des agissements blâmables.
Allaah demande aux croyants et aux croyantes[8] de commander le convenable et de proscrire le blâmable.[9]
Les croyants et les croyantes doivent donc faire de leur mieux dans la Voie du Vrai, s’éloigner du faux, et agir pour se couvrir du vêtement de la Noblesse : la Parure de la Piété.
Le Message d’Allaah à l’humanité nous éclaire et nous aide à saisir et à approfondir le Sens, à tisser, et à renforcer le Lien.
L’Adoration[10] d’Allaah est le fondement de ce Message.
Partout, Allaah a mis des Signes pour les personnes qui raisonnent.
Allaah éduque[11] les croyants et les croyantes pour les sortir des ténèbres à la Lumière.
Je souhaite pouvoir dire un jour : Mon Seigneur m’a éduqué et a parfait mon éducation.[12]

BOUAZZA





[1] Se reporter par exemple à mes textes intitulés "Se reconstruire", "Une épouse émancipée", "Encore sur l’épouse émancipée", "Pathologie persistante », "Encore sur la pathologie persistante".
[2] Proverbe du Mghrib (le "r" roulé), Maroc.
[3] De quoi as-tu besoin ô toi qui n’a rien ? (Aach khssk al’aryaane ?)
[4] Khaatme amoulay.
[5] Pour les croyants et les croyantes, il est important de se soucier de l’ordre des priorités.
[6] Qui manque de tout.
[7] Pour couvrir sa « nudité ».
[8] Almouminoune wa almouminaate.
[9] Alamr bilma’rouf wa annahyy ‘ani almounekar (les « r » roulés).
[10] Al’ibaada.
[11] Se reporter à mon texte intitulé "Éducation".
[12] Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/
http://laroutedelafoi.blogspot.com/

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