Je suis originaire du Mghrib,[1] où les sujets tabous ne manquent pas.
Le non-dit a encore « de beaux jours devant lui ».
Rien ne doit heurter les convenances, tout doit être fait « baach ibqaa lwjh hmr »[2], c’est à dire pour sauver les apparences.
Les codes et les rituels entretenus pour masquer des comportements et des pratiques parfois dévastateurs, sont présentés comme une « force » de la société, alors que c’est le reflet d’une désagrégation profonde qui parfois atteint la puanteur.
Sur des « blogs », il m’est arrivé de mettre des textes relatifs à la famille dont je suis issu.[3]
Les « spécialistes » aiment parler de « famille recomposée ».
Moi je parle de famille décomposée.
Personne ne disait rien quant aux graves dysfonctionnements dus aux places que nous avions, parents, frères et soeurs au sein de cette famille.
Je ne disais rien non plus par exemple sur les injustices criantes, liées aux préférences accordées, aussi bien par mon père que par ma belle-mère à l’un de nous qui a toujours profité d’une situation particulière qui lui permettait d’occuper une place immense, peut-être laissée vacante je ne sais pas comment, ni par qui.
Il a peut-être servi de « comblement » à je ne sais quoi.
Il s’agit de mon frère, le fils aîné de la troisième épouse de mon père.[4]
Il n’y en avait que pour lui.
Il ramenait tout à lui.
Faisait ce qu’il voulait.
Obtenait tout ce qu’il désirait.
Il était plus que gâté.
Personne ne devait lui faire le moindre reproche, sous peine de le regretter amèrement.
Il mangeait mieux que nous, avait des vêtements que nous ne pouvions pas avoir, bénéficiait de voyages, de cadeaux, d’argent et autres.
Mon père lui a payé plus d’une voiture lorsqu’il était au lycée, et au moins une quand il était à l’université.
Il avait autorité sur les garçons et les filles plus jeunes que lui, auxquels il appliquait avec plaisir des châtiments corporels d’une grande violence, n’a jamais eu d’estime pour les plus âgés qui ont toujours détesté ses simagrées, humiliait le personnel de maison qu’il n’hésitait pas à frapper et voulait exercer sa « tyrannie » même sur sa génitrice.
En usurpateur, il s’est accaparé de beaucoup de choses du vivant de mon père, et principalement d’une maison dont il a essayé[5] d’évincer sa mère qui y vit encore aujourd’hui, et qui avait soixante quinze ans en 2010, lorsqu’il a voulu vendre la « propriété ».[6]
Il continue de recourir aux mensonges, aux tromperies, aux tricheries, aux manigances de diverses sortes.
Il refuse de reconnaître beaucoup de choses.
Il s’entête dans l’erreur.
Il est toujours dans « la toute puissance » comme disent les « psy ».
Les situations de ce genre sont innombrables au Mghrib, mais il ne faut surtout pas le dire.
Compris ?[7]
BOUAZZA
Le non-dit a encore « de beaux jours devant lui ».
Rien ne doit heurter les convenances, tout doit être fait « baach ibqaa lwjh hmr »[2], c’est à dire pour sauver les apparences.
Les codes et les rituels entretenus pour masquer des comportements et des pratiques parfois dévastateurs, sont présentés comme une « force » de la société, alors que c’est le reflet d’une désagrégation profonde qui parfois atteint la puanteur.
Sur des « blogs », il m’est arrivé de mettre des textes relatifs à la famille dont je suis issu.[3]
Les « spécialistes » aiment parler de « famille recomposée ».
Moi je parle de famille décomposée.
Personne ne disait rien quant aux graves dysfonctionnements dus aux places que nous avions, parents, frères et soeurs au sein de cette famille.
Je ne disais rien non plus par exemple sur les injustices criantes, liées aux préférences accordées, aussi bien par mon père que par ma belle-mère à l’un de nous qui a toujours profité d’une situation particulière qui lui permettait d’occuper une place immense, peut-être laissée vacante je ne sais pas comment, ni par qui.
Il a peut-être servi de « comblement » à je ne sais quoi.
Il s’agit de mon frère, le fils aîné de la troisième épouse de mon père.[4]
Il n’y en avait que pour lui.
Il ramenait tout à lui.
Faisait ce qu’il voulait.
Obtenait tout ce qu’il désirait.
Il était plus que gâté.
Personne ne devait lui faire le moindre reproche, sous peine de le regretter amèrement.
Il mangeait mieux que nous, avait des vêtements que nous ne pouvions pas avoir, bénéficiait de voyages, de cadeaux, d’argent et autres.
Mon père lui a payé plus d’une voiture lorsqu’il était au lycée, et au moins une quand il était à l’université.
Il avait autorité sur les garçons et les filles plus jeunes que lui, auxquels il appliquait avec plaisir des châtiments corporels d’une grande violence, n’a jamais eu d’estime pour les plus âgés qui ont toujours détesté ses simagrées, humiliait le personnel de maison qu’il n’hésitait pas à frapper et voulait exercer sa « tyrannie » même sur sa génitrice.
En usurpateur, il s’est accaparé de beaucoup de choses du vivant de mon père, et principalement d’une maison dont il a essayé[5] d’évincer sa mère qui y vit encore aujourd’hui, et qui avait soixante quinze ans en 2010, lorsqu’il a voulu vendre la « propriété ».[6]
Il continue de recourir aux mensonges, aux tromperies, aux tricheries, aux manigances de diverses sortes.
Il refuse de reconnaître beaucoup de choses.
Il s’entête dans l’erreur.
Il est toujours dans « la toute puissance » comme disent les « psy ».
Les situations de ce genre sont innombrables au Mghrib, mais il ne faut surtout pas le dire.
Compris ?[7]
BOUAZZA
[1] Le "r" roulé, Maroc.
[2] Pour que le visage reste rouge, pour garder la tête haute, pour rester digne.
[3] Se reporter à mon CD intitulé "Se souvenir de Demain", et à mes textes intitulés "Libération", "Héritage", "Usurpateurs", "Encore sur les usurpateurs" et "Échecs".
[4] J’en ai déjà parlé.
Il aimerait me voir disparaître "parce que j’ai dit ce qu’il ne fallait pas dire" !
[5] Après la mort de mon père qui a eu lieu le samedi 04 octobre 2008, selon le calendrier dit Grégorien.
[6] Dans le domaine de l’accaparement, des frères plus jeunes que lui par exemple, se sont aussi accaparés de beaucoup de choses, y compris de maisons.
[7] Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
http://laroutedelafoi.blogspot.com
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