Au retour de la prière de vendredi, j’ai tout de suite mis « i-télé »[1] pour essayer de savoir ce qui s’est passé à Miçr[2] où les populations se battent depuis presque trois semaines pour déloger le tyran.
Ce pharaon de paille, serviteur de l’impérialo-sionisme, traître à la lutte des populations du monde dit arabo-musulman et surtout au combat des populations de la Palestine[3] occupée, s’accroche à son trône posé sur les cadavres des suppliciés de son régime tortionnaire et assassin.
Installé sur ce trône depuis une trentaine d’années, il préparait avec ses employeurs impérialo-sionistes, la place à son rejeton afin qu’il soit « élu » comme lui.
À la mosquée, j’ai fait une invocation pour qu’il soit balayé.
Lorsque j’ai mis la télévision, j’ai appris que le pharaon de paille a pris l’avion avec sa famille pour une destination inconnue : alhamdou lillaah.[4]
Par la suite, il a été précisé qu’il est dans son palais au bord de la mer Rouge.
Il préfère ne pas être loin de l’armée de l’occupation sioniste en Palestine, ses employeurs qui veillent sur lui.
J’ai envoyé quelques « mails »en répétant que je fais un tajiine[5] ce soir ine chaa-e Allaah si le pharaon de paille est dégagé.
J’ai accompli la prière de l’asr, [6] et j’ai continué à regarder la télévision.
Compte tenu du décalage horaire, peu de temps après en Égypte, c’était l’heure de la prière du maghrib.[7]
Et voilà devant mes yeux, des croyants et des croyantes en train d’accomplir la prière sur la place attahriir[8] à Alqaahira,[9] cette place devenue le lieu de rendez-vous des populations en lutte, le symbole de la Résistance.
J’ai pleuré : des larmes d’Amour.
Les croyants en ablutions, « purs de corps et de pensées, se regroupent par longues files, coude à coude, tous tournés dans une même direction, celle de la Kâaba[10] Sainte de Mecca[11] (La Mecque). [...] A l’exemple de l’Imam,[12] placé devant eux, dans le même sens, et annonçant chaque phase de la prière par le takbir:
« Allah[13] est le plus Grand! » ils élèvent tous leurs mains grandes ouvertes à hauteur de leurs tempes, en témoignant leur extase devant la toute puissance du Maître des mondes. Puis tous, d’un même mouvement, ils courbent leurs dos et s’inclinent devant Sa Suprême Majesté.
Mais ce geste ne leur suffit pas pour exprimer toute l’humilité de leurs âmes; alors, ils s’effondrent vers la terre, se prosternent en y imprimant pieusement leurs fronts, leurs nez, et demeurent quelques instants dans cette attitude de suppliants, comme écrasés sous le poids du Ciel tout entier, qui se serait prosterné avec eux...
Enfin ils redressent leurs poitrines et demeurent assis, les deux genoux à terre, la tête accablée sous le fardeau de leur ferveur.
Une salutation, accompagnée d’un mouvement du visage à droite, puis à gauche, et s’adressant aux deux Anges qui ne cessent d’accompagner tout Croyant, termine la prière.
Les fidèles [...] restent encore dans la même posture, et, plaçant, à hauteur de leurs poitrines, leurs mains ouvertes sous leurs yeux, à la façon des feuillets d’un livre, ils implorent la Miséricorde Divine, pour l’Islam,[14] pour leurs parents et pour le salut de leurs âmes.
[...] la grandeur de ces gestes expressifs et simples, dans lesquels la dignité s’allie si parfaitement à l’humilité et qui, totalement dépourvus d’affectation, constituent le spectacle d’Adoration le plus poignant que l’on puisse imaginer.
Chaque jour, à chacun des instants où le soleil change la couleur de ses rayons: à son aube empourprée, à son midi flamboyant, à son déclin doré, à son coucher jauni par la tristesse de sa disparition, et à son ensevelissement dans les voiles bleutés de la nuit, non seulement dans les mosquées,[15] mais dans les maisons et dans les rues, dans les cafés et dans les souks,[16] dans les campagnes et dans les déserts, isolés ou par groupes, en quelque lieu qu’ils se trouvent, sans avoir besoin de l’appel du Muezzin[17] ni de la direction de l’Imam, tous les Musulmans doivent interrompre leurs occupations et même leurs pensées, pendant quelques minutes, pour glorifier ainsi le Bienfaiteur.[18]
[...] les Fidèles se tournent cinq fois par jour vers la Kâaba Sainte de Mecca, et leurs [...] prières s’y gerbent, pour s’élever jusqu’au Très-Haut et lui témoigner l’inaltérable gratitude de l’âme islamique».[19]
Il en sera ainsi des vagues successives de l’humanité en Adoration[20] devant Allaah jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
La prière est terminée.
La télévision annonce la démission du dictateur.
Une merde en moins.[21]
« C'est la cendre qu'emporte le vent en un jour de tempête».[22]
Qu'Allaah étende cette tempête pour emporter les autres cendres des pays dits « musulmans ».
Ce n’est pas encore l’heure de la prière du maghrib en France.[23]
Je me précipite chez le boucher et reviens avec un poulet fermier, des olives violettes et de la coriandre : des ingrédients pour le tajiine de poulet aux pommes de terre et aux olives.[24]
Un régal !
Les luttes des populations, la Résistance des croyants et des croyantes face aux ennemis, ne datent pas d’aujourd’hui.
Les mensonges, les escroqueries, les attaques, les insultes, les injustices, les calomnies, les humiliations et autres n’empêcheront jamais les luttes et la Résistance.
Les oppressions, les pillages, les carnages, les déportations, les transplantations, les enfermements, les tortures et les multiples crimes n’arrêteront jamais les luttes et la Résistance.
Les invasions, les destructions, les tueries, les assassinats, les massacres, et toutes les horreurs
ne mettront jamais fin aux luttes et à la Résistance.[25]
Et le Jour viendra où « quiconque a fait un atome de bien le verra, et quiconque a fait un atome de mal le verra ».[26]
BOUAZZA
Ce pharaon de paille, serviteur de l’impérialo-sionisme, traître à la lutte des populations du monde dit arabo-musulman et surtout au combat des populations de la Palestine[3] occupée, s’accroche à son trône posé sur les cadavres des suppliciés de son régime tortionnaire et assassin.
Installé sur ce trône depuis une trentaine d’années, il préparait avec ses employeurs impérialo-sionistes, la place à son rejeton afin qu’il soit « élu » comme lui.
À la mosquée, j’ai fait une invocation pour qu’il soit balayé.
Lorsque j’ai mis la télévision, j’ai appris que le pharaon de paille a pris l’avion avec sa famille pour une destination inconnue : alhamdou lillaah.[4]
Par la suite, il a été précisé qu’il est dans son palais au bord de la mer Rouge.
Il préfère ne pas être loin de l’armée de l’occupation sioniste en Palestine, ses employeurs qui veillent sur lui.
J’ai envoyé quelques « mails »en répétant que je fais un tajiine[5] ce soir ine chaa-e Allaah si le pharaon de paille est dégagé.
J’ai accompli la prière de l’asr, [6] et j’ai continué à regarder la télévision.
Compte tenu du décalage horaire, peu de temps après en Égypte, c’était l’heure de la prière du maghrib.[7]
Et voilà devant mes yeux, des croyants et des croyantes en train d’accomplir la prière sur la place attahriir[8] à Alqaahira,[9] cette place devenue le lieu de rendez-vous des populations en lutte, le symbole de la Résistance.
J’ai pleuré : des larmes d’Amour.
Les croyants en ablutions, « purs de corps et de pensées, se regroupent par longues files, coude à coude, tous tournés dans une même direction, celle de la Kâaba[10] Sainte de Mecca[11] (La Mecque). [...] A l’exemple de l’Imam,[12] placé devant eux, dans le même sens, et annonçant chaque phase de la prière par le takbir:
« Allah[13] est le plus Grand! » ils élèvent tous leurs mains grandes ouvertes à hauteur de leurs tempes, en témoignant leur extase devant la toute puissance du Maître des mondes. Puis tous, d’un même mouvement, ils courbent leurs dos et s’inclinent devant Sa Suprême Majesté.
Mais ce geste ne leur suffit pas pour exprimer toute l’humilité de leurs âmes; alors, ils s’effondrent vers la terre, se prosternent en y imprimant pieusement leurs fronts, leurs nez, et demeurent quelques instants dans cette attitude de suppliants, comme écrasés sous le poids du Ciel tout entier, qui se serait prosterné avec eux...
Enfin ils redressent leurs poitrines et demeurent assis, les deux genoux à terre, la tête accablée sous le fardeau de leur ferveur.
Une salutation, accompagnée d’un mouvement du visage à droite, puis à gauche, et s’adressant aux deux Anges qui ne cessent d’accompagner tout Croyant, termine la prière.
Les fidèles [...] restent encore dans la même posture, et, plaçant, à hauteur de leurs poitrines, leurs mains ouvertes sous leurs yeux, à la façon des feuillets d’un livre, ils implorent la Miséricorde Divine, pour l’Islam,[14] pour leurs parents et pour le salut de leurs âmes.
[...] la grandeur de ces gestes expressifs et simples, dans lesquels la dignité s’allie si parfaitement à l’humilité et qui, totalement dépourvus d’affectation, constituent le spectacle d’Adoration le plus poignant que l’on puisse imaginer.
Chaque jour, à chacun des instants où le soleil change la couleur de ses rayons: à son aube empourprée, à son midi flamboyant, à son déclin doré, à son coucher jauni par la tristesse de sa disparition, et à son ensevelissement dans les voiles bleutés de la nuit, non seulement dans les mosquées,[15] mais dans les maisons et dans les rues, dans les cafés et dans les souks,[16] dans les campagnes et dans les déserts, isolés ou par groupes, en quelque lieu qu’ils se trouvent, sans avoir besoin de l’appel du Muezzin[17] ni de la direction de l’Imam, tous les Musulmans doivent interrompre leurs occupations et même leurs pensées, pendant quelques minutes, pour glorifier ainsi le Bienfaiteur.[18]
[...] les Fidèles se tournent cinq fois par jour vers la Kâaba Sainte de Mecca, et leurs [...] prières s’y gerbent, pour s’élever jusqu’au Très-Haut et lui témoigner l’inaltérable gratitude de l’âme islamique».[19]
Il en sera ainsi des vagues successives de l’humanité en Adoration[20] devant Allaah jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
La prière est terminée.
La télévision annonce la démission du dictateur.
Une merde en moins.[21]
« C'est la cendre qu'emporte le vent en un jour de tempête».[22]
Qu'Allaah étende cette tempête pour emporter les autres cendres des pays dits « musulmans ».
Ce n’est pas encore l’heure de la prière du maghrib en France.[23]
Je me précipite chez le boucher et reviens avec un poulet fermier, des olives violettes et de la coriandre : des ingrédients pour le tajiine de poulet aux pommes de terre et aux olives.[24]
Un régal !
Les luttes des populations, la Résistance des croyants et des croyantes face aux ennemis, ne datent pas d’aujourd’hui.
Les mensonges, les escroqueries, les attaques, les insultes, les injustices, les calomnies, les humiliations et autres n’empêcheront jamais les luttes et la Résistance.
Les oppressions, les pillages, les carnages, les déportations, les transplantations, les enfermements, les tortures et les multiples crimes n’arrêteront jamais les luttes et la Résistance.
Les invasions, les destructions, les tueries, les assassinats, les massacres, et toutes les horreurs
ne mettront jamais fin aux luttes et à la Résistance.[25]
Et le Jour viendra où « quiconque a fait un atome de bien le verra, et quiconque a fait un atome de mal le verra ».[26]
BOUAZZA
[1] Une chaîne de la « T.N.T. » qui consacre assez de temps à ce qui se passe en Égypte.
[2] Maçr (le "r" roulé), Égypte.
[3] Filistiine, falastiine.
[4] La louange est à Allaah.
[5] Un ragoût à la marocaine.
[6] Le "r" roulé, de l’après-midi.
[7] Le "r" roulé, du coucher du soleil.
[8] La libération.
[9] Le "r" roulé, le Caire.
[10] Alka’ba.
[11] Makka.
[12] Alimaame.
[13] Allaah.
[14] L’Islaam.
[15] Almasaajid (singulier : masjid).
[16] Aswaaq (singulier: souq).
[17] Almouaddine.
[18] Almouhçine.
[19] Etienne Dinet et El-hadj Sliman Ben Ibrahim, La vie de Mohammed, Alger, La Maison des Livres, 1989, p.7 et p.8.
Voir mon texte intitulé "Comment accomplir la prière en Islaam", daté de 1997, p.203 et 204
[20] ‘Ibaada.
[21] Un départ avec, selon certaines sources, soixante dix milliards de dollars (dont la grande partie est placée depuis longtemps chez les maîtres impérialo-sionistes).
[22] Fii yawme ‘aaçife.
Alqoraane (Le Coran), sourate 14 (chapitre 14), Ibraahiime, Abraham, aayate 18 (verset 18).
[23] Qui est à 18h07 aujourd’hui.
[24] J’ai les épices et le reste.
[25] Se reporter à mon texte intitulé "Que c’est beau la Résistance".
[26] Alqoraane (Le Coran), sourate 99 (chapitre 99), Azzalzala, La Secousse, aayate 7 et aayate 8 (verset 7 et verset 8).
Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/
http://laroutedelafoi.blogspot.com/
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