Il a du courrier à envoyer à des parents qui survivent de l’autre côté de la mer blanche intermédiaire,[1] à l’oppression d’un « État » dit « musulman ».[2]
Il sait que le courrier posté des « pays riches », est rarement remis aux destinataires dans les « pays pauvres ».
Il est volé par des « fonctionnaires » à l’affût de ce qui peut « améliorer l'ordinaire ».
Mais il ne se décourage pas.
À la poste, la queue est impressionnante.
La machine pour affranchissement par contre est accessible.
Tu poses l’enveloppe en haut de la machine, sur la balance.
Un peu plus bas, tu fixes l’écran qui t’indique les étapes pour payer.
Tu touches l’écran.
Il te demande par écrit,[3] si tu veux affranchir une lettre ou un colis.
Tu fais ton choix et il te demande si tu veux un carnet de timbres, si c’est une lettre à 58 grammes[4] ou si tu veux des vignettes d’un montant au choix.
Tu appuies sur le bouton voulu pour valider et l’écran te demande si c’est pour la France métropolitaine, pour Andorre, pour Monaco, pour l’outre-mer ou pour l’étranger.
Tu fais ton choix et tu valides.
Il te demande si tu veux envoyer un document (lettre) ou une marchandise.
Tu choisis lettre, tu valides et il te demande si c’est en lettre économique, prioritaire ou recommandée.
Tu choisi lettre prioritaire, tu valides et il te demande la quantité.
Tu réponds, tu valides et il t’affiche le total à payer en te demandant d’appuyer sur payer ou payer avec remise de reçu.
Tu fais ton choix et tu introduis les pièces du payement.
Au bout d’un instant, la machine rejette toutes tes pièces car elle ne rend pas la monnaie.
Tu n’as plus qu’à revenir avec la somme exacte et recommencer.
L’usager qui nous intéresse ici, ne sait pas se servir de la machine.
Il fait donc la queue.
Pendant un long moment.
Plus d’une heure.
Lorsque son tour arrive, il tend la lettre à la guichetière en lui expliquant qu’il ne sait pas utiliser la machine d’affranchissement.
La guichetière lui répond, d’une voix forte pour que tout le monde entende, que les machines servent à soulager le personnel parce qu’il est débordé, et que les usagers sont tenus de les utiliser.[5]
Elle accepte toutefois de lui vendre le timbre, et souligne avec arrogance qu’elle ne le refera pas la prochaine fois.
Lorsqu’il a remis un billet pour payer, elle est devenue carrément hystérique parce qu’il n’avait pas de monnaie.
Descendante d’esclaves,[6] originaire des Antilles[7] colonisées par la France, sa reconnaissance va à ses ancêtres les Gaulois à qui elle doit, dit-elle, d’avoir réussi et d’être guichetière en métropole ![8]
D’une seule main, il l’a arraché à son siège et posé du côté des usagers.[9]
Sans dire un mot, elle s’est mise à pisser en français.
Les applaudissements soutenus de toutes les personnes de la queue l’ont réveillé.
Avec une forte envie de manger et pisser.[10]
BOUAZZA
[1] Albhr alabyad almoutawassite, la mer méditerranée.
[2] Sur un territoire qui est pour l’impérialo-sionisme, une réserve de matières premières et de main d’œuvre, un marché pour tout écouler, un point stratégique pour les militaires, un terrain d’expérimentation des armements, un lieu de pédophilie et autres"loisirs touristes" de ce genre, un dépotoir, une décharge d’immondices dans tous les domaines, j’en passe et des pires.
Les pourris, mis à la "tête" d’un "État" de ce genre, exécutent les ordres de leurs employeurs impérialo-sionistes, salissent et souillent tout, recourent à la tyrannie, à la corruption, à la dépravation, à la débauche, à la censure, aux usurpations, aux vols, aux impostures, aux mensonges, aux falsifications, aux trafics, aux trahisons, aux tromperies, aux tricheries, aux humiliations, aux enlèvements, aux séquestrations, aux emprisonnements, aux supplices, aux tortures, aux liquidations, aux tueries, aux massacres et autres à des degrés inimaginables, répandent les horreurs, la décomposition, la puanteur et la putréfaction.
Les croyants et les croyantes savent qu’un "État" de ce genre n’a rien à voir avec l’Islaam, et que les employés placés à sa tête sont des imposteurs que l’Islaam rejette, dénonce, condamne et combat.
[3] Ce n’est pas audio !
[4] Le poids est indiqué en bas de l’écran.
[5] La guichetière à côté récite un trac à un autre usager qui doit savoir que la poste travaille avec des effectifs réduits et que l’agence où il se trouve présentement, ne dispose pas d’agent pour aider à utiliser la machine en expliquant le mode d’emploi.
Cet agent est affecté à des tâches plus urgentes et plus importantes !
[6] Des millions de personnes d’Afrique ont été réduites à l’esclavage.
[7] Îles faisant partie de l’Archipel des Caraïbes.
[8] D’autres, dont le sexe est souvent apprécié par "maîtres", savent s’en servir pour atteindre des lits "haut placés" et jouir des retombées !
[9] L’hygiaphone a été supprimé "au mépris de la sécurité du personnel des guichets qui se trouve ainsi livré aux agressions des usagers" précise le tract !
[10] Épicé.
Chaque fois que j’arrive à caser quelque chose de semblable, "de joie mon cœur s’envole comme un faucon" (un vrai, disaient mes deux fils lorsqu’ils étaient enfants).
Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/
http://laroutedelafoi.blogspot.com/
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