samedi 18 juin 2011

LA PELLE DU 18 JUIN


Lors de sorties dites éducatives, des accompagnateurs et des accompagnatrices, dits enseignants et enseignantes, font voir aux élèves comment se tripoter et se rouler des pelles[1] en autocar.[2]
Un ancien élève se souvient de « la pelle du 18 juin » et n’hésite jamais à en parler, avec la main sur la braguette et en soulignant qu’il ne faut surtout pas confondre avec « l’appel du 18 juin ».
Vous connaissez ?
C’est l’appel lancé par Charles de Gaulle à Londres en 1940, pour combattre l’occupation[3] de la France par l’Allemagne,[4] pendant que la France continuait à exterminer les populations qui résistaient au colonialisme français dans divers continents, y compris lorsque des années plus tard, ce même Charles de Gaulle était Président de la République.[5]
Des milliers de personnes parmi les populations de pays colonisés ont servi de chair à canon contre l’Allemagne.[6]

BOUAZZA


[1] S’embrasser en s’introduisant mutuellement la langue dans la bouche.
Se reporter à mes textes intitulés "Au long de la route" et "Assistance éducative".
Des milliers de personnes parmi les populations de pays colonisés ont servi de chair à canon contre l’Allemagne.
[2] Au retour de ces voyages « éducatifs », des accompagnateurs et des accompagnatrices retrouvent leurs épouses ou leurs époux et jouent à la « famille ».
Se reporter à mes textes intitulés « Enseignement », « Le savant de Marseille », « Défenseurs ».
[3] Qui a duré quatre ans.
[4] En France, "on" continue d’en parler en long, en large et en travers par "devoir de mémoire" disent-ils, mais lorsque les pays qui ont connu le colonialisme français et ses horreurs pendant des dizaines et des dizaines d’années veulent parler de ces horreurs, par "devoir de mémoire", la France leur demande de "tourner la page" et d’être reconnaissants pour l’apport "civilisationnel" du colonialisme.
[5] Cette République dont on ne cesse de nous rebattre les oreilles et que Jean pierre Chevènement, socialiste de l’époque « glorieuse » de son tonton François Mitterrand, qui se voulait la gauche de la gauche et qui continue sa carrière comme avant, n’arrête pas de conjuguer à tous les temps et sur tous les tons.
[6] Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
http://laroutedelafoi.blogspot.com

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