lundi 27 juin 2011

BERMUDAS

C’est au sujet du fils aîné de la troisième épouse de mon père, dont j’ai déjà parlé,[1] qui est toujours, à cinquante sept ans passés, dans « la toute puissance » comme disent les « psy ».
Il n’y en avait que pour lui.
Il ramenait tout à lui.
Faisait ce qu’il voulait.
Obtenait tout ce qu’il désirait.
Personne n’avait intérêt à lui faire le moindre reproche.
Il mangeait mieux que nous, avait des vêtements que nous ne pouvions pas avoir, bénéficiait de voyages, de cadeaux, d’argent et autres.[2]
À la fin des années soixante, nous habitions Agadiir.[3]
J’étais interne à Faas,[4] et je me trouvais à la maison pour des « vacances ».
Il venait d’avoir trois pantalons de luxe,[5] mais s’en était lassé assez vite et en voulait d’autres encore plus à la « mode ».
Certes il obtenait ce qu’il voulait, mais recourait souvent à des méthodes malsaines pour parvenir à ses fins.
Qu’avait-il « inventé » alors afin d’obtenir ce qu’il désirait ?
Il avait pris un couteau et a entaillé les pantalons un peu au dessous du genou, puis s’est mis à « pleurer » en laissant sous-entendre que par jalousie, nous étions, mon frère plus âgé que lui, ou moi,[6] responsables du « méfait ». [7]
Son défunt oncle maternel[8] qui était venu pour passer un certain temps avec nous,[9] qui témoignait beaucoup d’affection aux enfants de la deuxième épouse de mon père,[10] et qui n’hésitait jamais à dénoncer les injustices, n’avait pas tardé à le démasquer et à le blâmer comme il l’a toujours fait, tout en sachant qu’il ne disposait d’aucun pouvoir réel pour changer quoi que ce soit.
Le coupable s’est fait donc offrir d’autres pantalons aussi luxueux et a demandé au tailleur de lui transformer ceux qu’il avait pris le soin d’entailler au dessous du genou, en bermudas.[11]

BOUAZZA



Achchaytaane est pour l’être humain (al-ineçaane) un ennemi évident.
Achahaytaane, satan, ibliis.
Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Al-isra-e, Le Voyage Nocturne, aayate 53 (verset 53).
[1] Se reporter à mes textes intitulés "Libération", "Héritage", "Usurpateurs", "Encore sur les usurpateurs", "Échecs", "Famille décomposée", "Donation", "Ziid, ziid".
[2] En usurpateur, il s’est accaparé de beaucoup de choses du vivant de mon père, et principalement d’une maison dont il cherche à évincer sa mère qui y vit encore aujourd’hui, parce qu’il veut vendre sans attendre !
Après le décès de mon père, j’ai envoyé à sa mère un document signifiant mon désistement concernant "l’héritage".
Je ne lui ai pas répété ce qu’elle n’ignore pas sur les pratiques condamnables relatives à l’acquisition d’un "bien".
Je n’ai pas cherché non plus à lui rappeler ce qu’elle sait parfaitement, c’est à dire tout ce qui a été soutiré au défunt par mille et un moyens avant son départ pour l’au-delà, et les vols qui perdurent.
Je n’ai pas plus parlé de ce qu’elle ne peut pas nier, à savoir la mainmise sur des "biens" par certains de ses enfants, qui continuent sans gêne leur manège.
[3] Le "r" roulé, Agadir, ville au Sud du Mghrib (Maroc), sur almouhiite alatlaçiyy (l’Océan Atlantique).
[4] Fas, Fès.
[5] De couleur tape à l’oeil pour parader, attirer l’attention et se croire le centre d’intérêt.
[6] Les deux garçons de la deuxième épouse de mon père.
[7] Il a fait pire et continue.
Imbu de sa personne, buté, fermé à l’écoute, indigne de confiance, malfaisant, sournois, médisant, diffamateur, insultant, tricheur, menteur, profiteur, rancunier, faux jeton, avare, accroc à la moindre pièce de monnaie, prompt à tout amasser, il peut recourir à de multiples magouilles et combines pour s’approprier sans la moindre gêne, et avec un aplomb inimaginable, ce qui ne lui appartient pas (il fût un temps où il s’accaparait même du courrier qui m’était adressé) !
Il refuse d’invoquer le Pardon d’Allaah pour tout cela et pour plus encore, n’accepte pas de réparer ce qui peut encore l’être concernant ses pratiques néfastes, continue de nuire, rejette le bon conseil (annaçiiha) qui peut l’aider à se réformer et ne veut pas suivre le convenable (alma’rouf) et abandonner le condamnable (almonekar).
[8] Qui a très tôt compris le côté sombre et nuisible de son neveu, atteint d’une pathologie persistante ayant trait à son ego, pathologie qu’il a toujours refusée de soigner.
[9] Comme il le faisait souvent.
[10] Ma défunte mère, divorcée alors que j’étais âgé de trois ans.
[11] Vêtement que les touristes ont introduit au Maroc et que les jeunes qui le peuvent, imitent pour ce qui est de la "mode" vestimentaire et pour beaucoup d’autres choses encore !
Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/
http://laroutedelafoi.blogspot.com/



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