En langue arabe almachriq[1] est traduit par le levant, et almaghrib par le couchant.
Le Maroc en langue arabe est traduit par almaghrib.[2]
Le colonialisme français a fait du sultanat au Maroc une « monarchie héréditaire de droit divin » pour servir les intérêts du colonialisme et du néocolonialisme.[3]
« Comme d’autres « États »[4] qui se réclament de « l’Islaam »,[5] Le système au Maroc est fondé sur le mensonge, sur l’imposture.
Comme eux, il participe à ce que l’Islaam[6] rejette, dénonce, condamne et combat depuis toujours.
Les enlèvements, les séquestrations, les supplices, les éliminations, les bagnes et autres lieux d’enfermement sont une des caractéristiques de ce système des ténèbres dont le bagne de Tazmamarte[7] est un rappel.[8]
Un système immonde, infâme, abject, hideux, féroce, cruel.
Un système de l’injustice, du vice, de l’abîme, du chaos.
Un système du pillage et de la corruption dans tous les domaines.
Un système de meurtres, de massacres, de carnages, de vols, de viols qui soumet des hommes, des femmes et des enfants aux pires tortures, aux pires horreurs.
Un système répugnant, ignoble, abominable.
Un système d’une arrogance et d’une cupidité indescriptibles.
Un système de tous les trafics.
Un système de débauchés.
Un système de traîtres.
Un système qui s’est mis au service du colonialisme, de l’impérialo-sionisme pour se maintenir et continuer la débauche, l’exploitation, l’oppression et autres.
Un système qui, tel un virus, contamine diverses couches des populations et leur transmet les germes de la pourriture et de la putréfaction ».[9]
La corruption[10] au Maroc, comme dans les autres « États » qui se disent « musulmans » est « monnaie courante » comme dirait l’autre !
Les corrompus de « l’administration » dans le cadre de ce système, des voleurs dits « fonctionnaires », cherchent continuellement les moyens de plumer les « administrés ».
Un jour, un père avait besoin d’un extrait d’acte de naissance pour sa fille.
Habitué depuis toujours au règne de la corruption, [11] il avait préparé ce qu’il devait donner au courtier intermédiaire, au « fonctionnaire » qui va préparer le document et au « chef de service » qui signe.
Il était donc allé au« service de l’état civil » l’esprit tranquille comme dirait je ne sais qui.
En remettant le livret de famille au courtier intermédiaire,[12] il était loin d’imaginer la nouvelle trouvaille des « fonctionnaires »[13] afin de le délester encore plus.
Lorsque son tour était arrivé et qu’il lui était permis d’accéder au local du pilleur « fonctionnaire », il avait l’air soulagé et préparait déjà le billet « règlementaire » pour le rédacteur de l’acte, et celui « hiérarchique » pour le signataire.
Après un certain nombre de formules dites de « politesse », le « fonctionnaire » lui a fait savoir que sur le registre de l’état civil sa fille s’appelle Bouchraa,[14] alors que sur le livret de famille il est question de Youchraa.
Dans le premier cas c’est la lettre « b », une lettre avec un point sous la ligne, et dans le second cas c’est la lettre « ya »,[15] avec deux points sous la ligne.
Certes Youchraa n’est pas un prénom, mais le point en trop l’impose.
Ce n’est qu’un point, mais son poids est impressionnant.
Dans la langue arabe, un point de plus ou de moins peut changer une lettre, transformer un nom ou un prénom, donner un autre sens à un mot, modifier une situation et provoquer mille et une choses.
La partie rédigée par les « fonctionnaires » en français [16] ne peut pas poser un problème de cette nature.
Il n’est pas possible toutefois que « l’administration » invoque ce fait pour écarter le point de trop qui lui, se rapporte à la partie rédigée en arabe.
C’est clair.
Que faire alors ?
Comment retirer ce point de trop qui n’existait pas la dernière fois que le père a eu le document ?
Comment ce point s’est-il invité ?
Pourquoi a-il choisi le livret de famille ?
Un autre billet est-il suffisant pour lui demander de déguerpir ?
Ce n’est pas simple.
Après plusieurs échanges, le père a compris qu’il lui fallait entreprendre des « voyages » entre moult « services », se rendre dans des lieux différents, compter plusieurs jours et distribuer encore des billets.
Si cela ne dépendait que du rédacteur, il aurait fermé les yeux disait-il et son chef aurait fait de même, mais la problématique du point relève des « tribunaux ».
La « justice » !
Il fallait préparer de gros billets.
Ceux et celles qui ne pouvaient pas, devaient trouver « autre chose » qui soit du goût des bénéficiaires.
Le père ne comptait plus les déplacements, les jours de va et vient, les absences des « agents chargés de son dossier » et les billets distribués qu’un ami a consenti à lui avancer.
Il fallait rester calme, ne pas s’énerver et surtout ne jamais manquer de « respect » à « l’administration ».
Pour cela, le père du père a transmis l’endurance,[17] un précieux héritage.
Les enfants en bénéficieront peut-être.
Cela fait partie de ce que des corrompus dits « politiques », appellent l’authenticité ![18]
Au bout d’un certain temps et donc d’une certaine somme, la « justice » a fini par reconnaître l’intrusion du point en trop et par ordonner son élimination.
Pour éliminer, « l’administration » est plus rapide que pour le reste.
C’est prouvé et reconnu.
Bouchraa ![19]
Le « voyage » était-il terminé pour cette fois ?
Le père est rentré le soir avec le document pour sa fille Bouchraa, et a appris le lendemain que les délais fixés pour la remise du dit document étaient passés et que le dossier était rejeté car incomplet.
« L’administration » ne peut absolument rien faire pour prolonger les délais dans ce cas et dans beaucoup d’autres.
À moins que…[20]
BOUAZZA
[1] Le soleil levant, le soleil qui se lève, l’Est, l’Orient.
Le "r"roulé et le "q" et non le "k".
Je transcris le "r" prononcé à la française par "gh".
[2] Le soleil couchant, le soleil qui se couche, l’Ouest, l’Occident.
En France, lorsqu’on parle du Maghreb, il est question du découpage opéré par le colonialisme en Afrique du Nord.
[3] "L’indépendance dans l’interdépendance" se traduit, entre autres, par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission, de servilité, de marge de manœuvre et de réticence dans l’exécution des ordres des États employeurs.
[4] Les croyants et les croyantes savent que ces "États" n’ont rien à voir avec l’Islaam, et que les employés placés à leur tête sont des imposteurs.
[5] Je transcris le "a" long ou le "i" long par exemple, par "aa" et par "ii".
[6] L’Islaam (l’Islam) depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah (Allah), comme Allaah le demande.
[7] Ce terme désigne le village auprès duquel le bagne a été implanté.
En langue berbère, le terme s’utilise aussi pour parler d’une bête ou d’une personne chétives.
[8] "Et rappelle, car le rappel profite aux croyants".
Alqoraane (Le Coran), sourate 51 (chapitre 51), sourate Addaariyaate (le "r" roulé), aayate (ayate) 55 (verset 55).
[9] Se reporter à mes textes intitulés "Imposture" et "Le berger".
[10] Alfaçaad (injustice, débauche, dépravation, perversion, pourriture, décomposition, puanteur concernant le fonctionnement d’un système, le comportement de quelques individus ou d’une personne), arrachwa (ce qui est perçu illégalement pour une prestation).
[11] L’Islaam rejette, dénonce, condamne et combat "alfaçaad" et "arrachwa" bien sûr (le corrupteur, le corrompu et l’intermédiaire).
[12] Avec la somme "coutumière" bien sûr, réajustée en tenant compte de la hausse des prix !
[13] D’autres corrompus, au plus "haut niveau", gonflés d’orgueil, pervers, arrogants, méprisants font tout pour être classés parmi les "plus riches" sur le plan international.
"Riches" comme Coré, Qaaroune, un ennemi des croyants et des croyantes au temps du Messager de l’Islaam, Mouçaa (Moïse) sur lui la bénédiction et la paix.
Il avait amassé une "fortune colossale", accumulé des "trésors" et se vantait de son "savoir faire" pour multiplier ses acquisitions.
Il avait été englouti avec sa maison.
Allaah n’aime pas les personnes qui cherchent à s’élever sur terre et à semer la corruption.
Alqoraane (Le Coran), sourate 28 (chapitre 28), Alqasas, Le Récit, aayate 76 à aayate 84 (verset 76 au verset 84).
[14] Le "ou" en langue arabe exprime le "o" long, mais pour des raisons de prononciation j’ai souvent recours au "ou" même lorsqu’il s’agit de "o".
[15] Yaa-e.
[16] Le français s’est imposé avec le colonialisme.
[17] Il ne s’agit pas de l’endurance enseignée par l’Islaam.
Les croyants et les croyantes savent que l’endurance (assabr) dans la Voie d’Allaah, n’a rien à voir avec le fait de se soumettre à un système corrompu que L’Islaam rejette, dénonce, condamne et combat.
[18] Alaçaala !
[19] Se traduit par réjouissance, bonne nouvelle.
[20] Se reporter au texte intitulé "Un point c’est tout", en date du 08 janvier 2011(selon le calendrier dit Grégorien), sur le « blog » citoyenhmida.org.
Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/
http://laroutedelafoi.blogspot.com/
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