dimanche 30 janvier 2011

DE LA CENDRE QU’EMPORTE LE VENT

Je tiens à me répéter à moi-même beaucoup de ce que j’ai appris sur les « puissances », sur les rapports qu’elles imposent, sur les exécutants, plus particulièrement sur les « États » dits « musulmans » qu’elles emploient, et sur les luttes des populations, la Résistance des croyants et des croyantes.[1]
Dans ce que j’ai développé, il ne faut surtout pas croire que je suis atteint du « mal » dit « théorie du complot », expression inventée par ceux-là même qui ne cessent de comploter, les imposteurs qui ont recours à tout pour étouffer quiconque ne craint qu’Allaah.
Tout est fait pour continuer à vouloir mettre fin aux croyants et aux croyantes et pour continuer à mettre partout les populations sous contrôle.
C’est clair, net et précis.
Le colonialisme, le néo-colonialisme, l’impérialo-sionisme et les pratiques de domination de ce genre au niveau global, usent de tout à cet effet et ne ménagent aucun moyen pour alimenter leurs impostures.
Leurs crimes contre l’humanité sont appelés « défense de la liberté » !
L’invraisemblable est soutenu.
Les coups les plus inimaginables sont montés.
Les manipulations les plus incroyables sont pratiquées.
Les mensonges les plus éhontés sont servis.
Et le « public » applaudit.
Dans les pays dits du « tiers-monde », le système mis en place, sanguinaire et tyrannique, doit veiller à maintenir l’oppression, et tout mettre en œuvre pour servir les intérêts de ces « puissances ».
Lorsque ce système de « l’indépendance dans l’interdépendance »[2] a du mal à remplir son rôle dans la partie dont il est chargé ou veut un peu plus que ce qui lui est octroyé, les « puissances » interviennent, y compris en « soutenant » des « soulèvements populaires » et des « élections libres ».
Lorsque ces « puissances » estiment qu’il est plus sûr d’envoyer leur soldatesque dans diverses parties du monde pour défendre leurs multiples intérêts, ils le font en s’adonnant aux campagnes d’extermination, aux carnages, aux vols, aux destructions et en répandant le terrorisme, la famine, la puanteur, la pourriture, les ténèbres.
Les innombrables massacres des populations au niveau de la planète pour poursuivre les pillages et amasser toujours plus de richesses, continuent.
Les populations font face ces agressions.
La Résistance en Palestine, en Iraq, en Afghanistan, au Pakistan, en Iran, en Tchétchénie, dans le Caucase et ailleurs ne s’arrêtera pas.
Les invasions, les destructions, les massacres, les crimes, les corruptions, les servilités, les compromissions, les trahisons, les viols, les tortures, les abjections, les cynismes et autres n’élimineront jamais les croyants et les croyantes.[3]
Pouvez-vous le comprendre ?
En Afrique, la merde gicle et dégouline de partout.
Nauséabonde.
L’esclavage a fait des ravages.
Les crimes colonialistes n’ont rien épargné.
L’impérialo-sionisme continue d’alimenter, d’entretenir et de répandre les ordures, la pourriture, la puanteur, les ténèbres.
Le système contribue à faire de ce continent une décharge d’immondices dans tous les domaines.
L’Afrique continue de baigner dans la merde.
Ce qui a été appelé « la fin de l’apartheid » en Afrique du Sud, « l’indépendance dans l’interdépendance » ou « la révolution » dans les autres parties par exemple, n’a pas débarrassé les Indigènes des massacres, des carnages, des destructions, des pillages, des génocides, des déportations, des enfermements, des viols, des tortures, des haines, des humiliations, des corruptions, des débauches, des horreurs et autres crimes.
Mais toutes ces épreuves n’ont pas fait, ne font pas et ne feront pas disparaître la Résistance.
Les Indigènes feront face, encore et encore aux agressions.
La Résistance en Afrique, en Palestine, en Iraq, en Afghanistan, au Pakistan, en Iran, et dans divers territoires de tous les continents, ne s’arrêtera pas.
Les crimes, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, n’élimineront jamais les croyants et les croyantes.[4]
Pouvez-vous le comprendre ?
Suite aux différentes interventions militaires un peu partout contre les « terroristes » et autres « ennemis » de la « liberté », principalement en Palestine, en Iraq, en Afghanistan, en Tchétchénie et ailleurs, la « communauté internationale » est soulagée.
Cependant, les « activités proliférantes » de l’Iran, sa « menace atomique », restent une « préoccupation universelle » pour la « sécurité du monde ».
Elles représentent un « danger imminent » qui ne doit pas rester impuni.
Défier la « communauté internationale », doit se traduire par une « condamnation unanime » et une « large mobilisation » des pays de la « liberté », avec à leur tête les U.S.A,[5] pour sanctionner toute « violations du droit international et de l’esprit de l’O.N.U. »[6]
Les « ennemis » de la « liberté » qui veulent s’emparer de la « bombe atomique » au Pakistan, sont également, pour la « communauté internationale », une « épée de Damoclès » dont il faut se débarrasser au plus vite, car la réalité des risques, nécessite une « légitime défense » sans faille et non des « petites mesures » comme les tortures, les prisons secrètes ou les camps de concentration tel celui de Guantanamo.[7]
Les armées qui défendent la « liberté » face à la « barbarie », au « terrorisme » et à la « guerre qu’ils imposent », doivent, avec le « Conseil de Sécurité de l’O.N.U. », prendre de sérieuses mesures « anti-terroristes » pour protéger la « communauté internationale », « fragile parce que libre », et sauvegarder la « civilisation » et la « paix ».[8]
Lorsque les criminels colonialo-impérialo-sionistes et consorts parlent de leurs crimes, ils ont recours au mot « travail ».
Leurs crimes qui n’épargnent aucun continent sont présentés comme un « travail » pour « débarrasser l’humanité des maux que lui causent ses ennemis », pour « sauver la civilisation menacée par la barbarie », pour « vaincre les terroristes », pour « battre les intégristes », pour « faire triompher la liberté » ![9]
Tout en participant aux pires horreurs, les exécutants mis en place à la « tête » des « États » dits « musulmans », ne cessent de rappeler leur attachement à l’Islaam, alors que l’Islaam rejette, dénonce, condamne et combat ce qu’ils représentent.
Ces exécutants commettent les crimes les plus abominables, les plus nauséabonds dans des pays où la torture sous toutes ses formes est quotidienne, où des hommes sont enfermés, battus, sodomisés, tués, où des femmes sont méprisées, humiliées, violées, achevées, où des enfants sont enlevés, maltraités, affamés, éliminés, où la corruption est généralisée, où le vice règne, où la pourriture dégouline de partout, où la puanteur n’épargne aucun domaine et où la notion d’être humain ne signifie rien.[10]
Les « puissances » que la Résistance n’a pas réussi à vaincre,[11] ont fait main basse sur les pays où ces exécutants sont installés.
Ces « puissances » ont recours aux vendus locaux, aux traîtres, aux usurpateurs, aux pilleurs, aux corrompus, aux sanguinaires, aux tortionnaires, aux violeurs, et autres qu’ils ont placés et placent à la « tête » des « États-pions ».
Ces « États-pions » au service des intérêts des « puissances » dans les pays dits « musulmans »[12] disposent d’une armée, d’une police et d’une administration très opérationnelles pour continuer à vouloir vider l’Islaam[13] de sa substance, poursuivre l’oppression et tout faire afin d’éliminer la Résistance.[14]
Les « puissances » leur « offrent » une part des revenus de l’exploitation des pays et des populations.
Les « chefs de ces États-pions », ont des comptes bancaires partout, des lingots d'or, des pierres précieuses, des bijoux de grande valeur, des fermes modèles, des haras, des propriétés immobilières sans nombre, des résidences dans les « grandes capitales » et au bord de « plages pour milliardaires », des palaces, des tableaux de peintres de renom, des cabarets, des boîtes de nuit, des salles de jeu, des lieux de « massages », des restaurants, de la drogue, des avions, des bateaux, des trains où ils peuvent s’envoyer en l’air avec tous les culs [15] qu’ils désirent et qui sont emportés dans leurs déplacements, des voitures luxueuses dans lesquelles ils s’alcoolisent et baisent quand ils veulent et beaucoup de « choses » encore.[16]
Des « spécialistes » gèrent leurs « affaires » et leur permettent de dépenser sans que cela ne soit préjudiciable pour les « bénéfices ».
Quand ils font des apparitions sur les écrans des télévisions des « puissances » ou quand ils font des déclarations aux autres « médias » de leurs employeurs, ils soulignent qu’ils sont contre les « tirouriistes »,[17] condamnent fermement les « islamistes »,[18] et rappellent qu’ils sont des « musulmans modérés »,[19] que la « finance islamique »[20] participe à la « moundializatioune »,[21] qu’ils sont pour la « touliirounce », [22]que leurs femmes[23] ne portent pas de « tchador »,[24] qu’elles aiment les activités cul-inaires, s’y connaissent en langues, et que leurs enfants apprennent « lamiricaane » et « liibrou ».[25]
Allaah parle dans Alqoraane qui est la continuation, la synthèse et le parachèvement de Son Message, des imposteurs :
« Parmi les gens il en est qui disent : « Nous avons cru à Allaah et au Jour dernier », alors qu’ils ne sont pas croyants. Ils cherchent à tromper Allaah et ceux qui ont cru, mais ne trompent qu’eux-mêmes et ne s’en rendent pas compte. Il y a dans leurs cœurs une maladie, et Allaah leur accroît la maladie. Ils auront un châtiment douloureux, pour avoir menti ».[26]
Ces « États »[27] qui se réclament de « l’Islaam » sont fondés sur le mensonge, sur l’imposture.
Sur tout ce que l’Islaam rejette, dénonce, condamne et combat depuis toujours.
Les enlèvements, les séquestrations, les supplices, les éliminations, les bagnes et autres lieux d’enfermement sont une des caractéristiques de leur système.
Un système immonde, infâme, abject, hideux, féroce, cruel.
Un système de l’injustice, du vice, de l’abîme, du chaos.
Un système du pillage et de la corruption dans tous les domaines.
Un système de meurtres, de massacres, de carnages, de vols, de viols qui soumet des hommes, des femmes et des enfants aux pires tortures, aux pires horreurs.
Un système répugnant, ignoble, abominable.
Un système d’une arrogance et d’une cupidité indescriptibles.
Un système de tous les trafics.
Un système de débauchés.
Un système de traîtres.
Un système qui s’est mis au service du colonialisme, de l’impérialo-sionisme pour se maintenir et continuer la débauche, l’exploitation, l’oppression et autres.
Un système qui, tel un virus, contamine diverses couches des populations et leur transmet les germes de la pourriture et de la putréfaction.[28]
Les « puissances » ont aussi recours à des « intégmilés »[29] qui font ce qu’ils peuvent pour servir.
Ils déclament sur tous les tons et conjuguent à tous les temps leur allégeance aux « puissances ».
Ces « puissances » leur ouvrent des « médias » qui « comptent », des maisons d’édition « sérieuses », des cercles de « qualité » et les voilà qui veulent en finir avec les « indigènes », les « ignorants », les « fanatiques », les « obscurantistes », les « terroristes » afin de renforcer la « liberté » et tout le toutim.[30]
Par cette soumission, ils espèrent que soient reconnus leurs « atouts », jusque là ignorés.[31]
Ainsi, des individus éparpillés un peu partout, issus de processus migratoires, dits de « culture musulmane », participent à l’imposture.
Les « médias »[32] manipulateurs alimentent la confusion et soulignent qu’ils soutiennent un islam « ouvert au modernisme », « rempart contre l’islamisme », « capable d’émancipation » qui permet par exemple à une « musulmane » d’être « élue miss USA ».
Cette « musulmane »[33] en bikini, se trémoussant dans une boîte de strip-tease ou posant avec des dollars débordant de son soutien gorge, est une manifestation de cet « islam tolérant[34] et libéré ».[35]
C’est aussi l’occasion de se découvrir quelques « nouveaux idéaux » pour« relancer » des attaques virulentes contre les croyants et les croyantes, en éructant des injures[36] sous couvert de lutte contre ce qui est appelé l’« islam terroriste, antisémite, homophobe, fasciste, adepte d’Hitler[37], support du nazisme, ennemi des femmes » ![38]
Tout en participant quant au fond aux agressions, certains et certaines interviennent sur la forme pour faire croire qu’ils ne sont pas du côté des « puissances ».
Les croyants et les croyantes n’ont pas besoin des larmes hypocrites des assassins en masques de « secouristes » et des discours dits « humanitaires » d’ennemis « déguisés ».
La Résistance est Éternelle.[39]
Que sont ceux et celles qui rêvent d’en finir, d’une manière ou d’une autre, avec les croyants et les croyantes ?
« De la cendre qu’emporte le vent en un jour de tempête ».[40]
Les mensonges, les escroqueries, les attaques, les calomnies, les injustices, les oppressions, les pillages, les carnages, les tortures, les multiples crimes, les invasions, les destructions, les tueries et tous les massacres ne mettront jamais fin à cette Résistance.[41]
« Nous leur montrerons Nos Signes dans les horizons et en eux-mêmes jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que c’est la Vérité. »[42]



BOUAZZA

[1] Almouminoune wa almouminaate.
[2] Se reporter à mon texte qui porte ce titre.
En réalité, "L’indépendance dans l’interdépendance" se traduit, entre autres, par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission, de servilité, de marge de manœuvre dans l’exécution des ordres des "puissances".
[3] Se reporter à mon texte intitulé "Et après ?"
[4] Se reporter à mon texte intitulé "Caca Africa".
[5] United States of America, les États Unis d’Amérique, (construits par des Européens sur l’extermination des Indiens, sur l’esclavage, sur le terrorisme, sur l’utilisation des bombes atomiques et sur d’innombrables autres massacres et destructions qui continuent).
Aujourd’hui, première puissance atomique.
[6] Organisation des Nations Unies.
[7] Se reporter à mon texte intitulé "Le camp de concentration de Cuba".
[8] Se reporter à mon texte intitulé "La communauté internationale".
[9] Se reporter à mon texte intitulé "Finir le travail".
[10] Se reporter à mon texte intitulé "Des États dits Musulmans".
[11] Et qu’elle vaincra ine chaa-e Allaah (si Allaah veut).
[12] Et ailleurs.
[13] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[14] La Résistance des croyants et des croyantes qui n’a jamais cessé, continuera jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[15] Des blonds, des roux, des bruns et autres.
Ils ont des « chargés d’affaires » un peu partout avec rang « d’ambassadeurs », dont la mission est de les fournir en femelles et en mâles « actifs » et « passifs ».
[16] Ces corrompus, gonflés d’orgueil, pervers, arrogants, méprisants font tout, avec le soutien des "puissances" bien sûr, pour être classés parmi les "plus riches" sur le plan international.
[17] Les terroristes.
[18] Personne ne sait ce que ce terme lancé par l’impérialo-sionisme veut dire, mais il est pratique pour "justifier" des massacres contre les croyants et les croyantes.
Les médias au service de l’impérialo-sionisme sont chargés de le mettre à toutes les sauces, de l’assaisonner de "terrorisme" et autres, afin que "tout le monde" y trouve son goût.
[19] Ils ignorent ce que ça veut dire, mais font ce que leurs employeurs désirent.
[20] Beaucoup se gargarisent de l’expression "finance islamique" qui n’a pas de réalité dans le système monétaire de nos jours (se reporter à mon texte qui porte ce titre).
[21] La mondialisation.
[22] La tolérance.
Il y a des lieux pour "ça" (les maisons de tolérance).
[23] Parce qu’ils sont époux et pères.
[24] Ils ajoutent cette "précision" lorsqu’ils sont en France parce que l’État, les partis politiques et autres dans ce pays se veulent à "l’avant-garde" du combat contre le port du foulard par les croyantes.
Pour dire foulard, ils disent voile ou recourent au mot "tchador" qui vient d’Iran, pays que les "puissances" ont programmé de détruire, avec l’approbation d’avance de leur "opinion publique", parce qu’il "menace l’univers" avec la bombe atomique "qu’il ne va pas manquer d’avoir un jour", alors que les milliers de bombes atomiques que possèdent ces "puissances" servent à "protéger l’univers" !
[25] L’américain et l’hébreu.
Se reporter à mon texte intitulé "L’héritier".
[26] Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le "r" roulé), La Vache, aayate 8 à aayate 10 (verset 8 à verset 10).
[27] Les croyants et les croyantes savent que ces "États" n’ont rien à voir avec l’Islaam, et que les individus placés à leur "tête" sont des imposteurs.
[28] Se reporter à mon texte intitulé "Imposture".
[29] Du mot "intégmilation", contraction des mots « intégration » et « assimilation ».
[30] Les services spécialisés des "puissances" ont une longue pratique de l’utilisation des "compétences" de ces "intégmilés".
Dans les administrations, les universités, les établissements scolaires, les médias, les entreprises, les organismes de spectacles, de sport, de cultes, les associations et autres, ces "puissances" continuent d’entretenir "chez elles" un "domaine réservé" où ils placent des "exilés d’opinion", des "réfugiés politiques", des "combattants de la liberté", des "écrivains", des "penseurs", des "philosophes", des "artistes", des "journalistes", des "intervenants" de radio, de télévision, des "militants multi-cartes" gardés parmi les accessoires utilisés et utilisables.
En France par exemple, ces "intégmilés" peuvent bénéficier de certains emplois de porte-serviettes "élus" ou autres dans diverses institutions où des os de porc à ronger leur sont réservés.
Ils sont incités bien entendu à se combattre mutuellement afin qu’émergent les plus attachés à ces os de la "Ré-pub-lique", de ses organisations d’extrême gauche, de gauche, du centre, de droite, d’extrême droite et de tout ce qui con-tribue à la tambouille de la "difirsiti" (diversité).
Se reporter à mon texte intitulé "Les experts".
Ces mêmes services spécialisés "aident" les exécutants mis à la tête des "États" dits "musulmans" dans le cadre de "l’indépendance dans l’interdépendance", à transférer en "lieu sûr", c'est-à-dire chez les "puissances", les produits des interminables malversations et autres rapines.
Ces exécutants continuent de déposer chez les "puissances", une grosse partie des revenus du vol et de la corruption.
[31] Se reporter à mon texte intitulé "Soumission".
[32] Avec des salariés aux ordres dits "journalistes", qui tentent avec arrogance, d’entretenir la fiction consistant à faire croire qu’ils sont "indépendants" et au "service de la vérité" alors qu’ils appliquent ce que dictent les employeurs.
[33] Élue le 16 mai 2010, selon le calendrier dit Grégorien.
[34] Comme dans les "maisons de tolérance".
[35] Comme les putes des "maisons de tolérance".
[36] Dites "liberté d’expression" !
[37] Comme pour les autres injures, c’est une manipulation et une imposture de l’impérialo-sionisme et consorts, qui sont pires que les nazis.
[38] La liste n’est pas exhaustive.
Se reporter à mon texte intitulé "Se découvrir" qui sera bientôt sur internet.
[39] Se reporter à mon texte intitulé "Résistance éternelle".
[40] Fii yawme ‘aaçife.
Alqoraane (Le Coran), sourate 14 (chapitre 14), Ibraahiime, Abraham, aayate 18 (verset 18).
[41] Se reporter à mon texte intitulé « Que c’est beau la Résistance ».
[42] Alqoraane (Le Coran), sourate 41 (chapitre 41), Fossilate, Les Versets Détaillés, aayate 53 (verset 53).
Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/
http://laroutedelafoi.blogspot;com/

jeudi 20 janvier 2011

LE COUCHANT


En langue arabe almachriq[1] est traduit par le levant, et almaghrib par le couchant.
Le Maroc en langue arabe est traduit par almaghrib.[2]
Le colonialisme français a fait du sultanat au Maroc une « monarchie héréditaire de droit divin » pour servir les intérêts du colonialisme et du néocolonialisme.[3]
« Comme d’autres « États »[4] qui se réclament de « l’Islaam »,[5] Le système au Maroc est fondé sur le mensonge, sur l’imposture.
Comme eux, il participe à ce que l’Islaam[6] rejette, dénonce, condamne et combat depuis toujours.
Les enlèvements, les séquestrations, les supplices, les éliminations, les bagnes et autres lieux d’enfermement sont une des caractéristiques de ce système des ténèbres dont le bagne de Tazmamarte[7] est un rappel.[8]
Un système immonde, infâme, abject, hideux, féroce, cruel.
Un système de l’injustice, du vice, de l’abîme, du chaos.
Un système du pillage et de la corruption dans tous les domaines.
Un système de meurtres, de massacres, de carnages, de vols, de viols qui soumet des hommes, des femmes et des enfants aux pires tortures, aux pires horreurs.
Un système répugnant, ignoble, abominable.
Un système d’une arrogance et d’une cupidité indescriptibles.
Un système de tous les trafics.
Un système de débauchés.
Un système de traîtres.
Un système qui s’est mis au service du colonialisme, de l’impérialo-sionisme pour se maintenir et continuer la débauche, l’exploitation, l’oppression et autres.
Un système qui, tel un virus, contamine diverses couches des populations et leur transmet les germes de la pourriture et de la putréfaction ».[9]
La corruption[10] au Maroc, comme dans les autres « États » qui se disent « musulmans » est « monnaie courante » comme dirait l’autre !
Les corrompus de « l’administration » dans le cadre de ce système, des voleurs dits « fonctionnaires », cherchent continuellement les moyens de plumer les « administrés ».
Un jour, un père avait besoin d’un extrait d’acte de naissance pour sa fille.
Habitué depuis toujours au règne de la corruption, [11] il avait préparé ce qu’il devait donner au courtier intermédiaire, au « fonctionnaire » qui va préparer le document et au « chef de service » qui signe.
Il était donc allé au« service de l’état civil » l’esprit tranquille comme dirait je ne sais qui.
En remettant le livret de famille au courtier intermédiaire,[12] il était loin d’imaginer la nouvelle trouvaille des « fonctionnaires »[13] afin de le délester encore plus.
Lorsque son tour était arrivé et qu’il lui était permis d’accéder au local du pilleur « fonctionnaire », il avait l’air soulagé et préparait déjà le billet « règlementaire » pour le rédacteur de l’acte, et celui « hiérarchique » pour le signataire.
Après un certain nombre de formules dites de « politesse », le « fonctionnaire » lui a fait savoir que sur le registre de l’état civil sa fille s’appelle Bouchraa,[14] alors que sur le livret de famille il est question de Youchraa.
Dans le premier cas c’est la lettre « b », une lettre avec un point sous la ligne, et dans le second cas c’est la lettre « ya »,[15] avec deux points sous la ligne.
Certes Youchraa n’est pas un prénom, mais le point en trop l’impose.
Ce n’est qu’un point, mais son poids est impressionnant.
Dans la langue arabe, un point de plus ou de moins peut changer une lettre, transformer un nom ou un prénom, donner un autre sens à un mot, modifier une situation et provoquer mille et une choses.
La partie rédigée par les « fonctionnaires » en français [16] ne peut pas poser un problème de cette nature.
Il n’est pas possible toutefois que « l’administration » invoque ce fait pour écarter le point de trop qui lui, se rapporte à la partie rédigée en arabe.
C’est clair.
Que faire alors ?
Comment retirer ce point de trop qui n’existait pas la dernière fois que le père a eu le document ?
Comment ce point s’est-il invité ?
Pourquoi a-il choisi le livret de famille ?
Un autre billet est-il suffisant pour lui demander de déguerpir ?
Ce n’est pas simple.
Après plusieurs échanges, le père a compris qu’il lui fallait entreprendre des « voyages » entre moult « services », se rendre dans des lieux différents, compter plusieurs jours et distribuer encore des billets.
Si cela ne dépendait que du rédacteur, il aurait fermé les yeux disait-il et son chef aurait fait de même, mais la problématique du point relève des « tribunaux ».
La « justice » !
Il fallait préparer de gros billets.
Ceux et celles qui ne pouvaient pas, devaient trouver « autre chose » qui soit du goût des bénéficiaires.
Le père ne comptait plus les déplacements, les jours de va et vient, les absences des « agents chargés de son dossier » et les billets distribués qu’un ami a consenti à lui avancer.
Il fallait rester calme, ne pas s’énerver et surtout ne jamais manquer de « respect » à « l’administration ».
Pour cela, le père du père a transmis l’endurance,[17] un précieux héritage.
Les enfants en bénéficieront peut-être.
Cela fait partie de ce que des corrompus dits « politiques », appellent l’authenticité ![18]
Au bout d’un certain temps et donc d’une certaine somme, la « justice » a fini par reconnaître l’intrusion du point en trop et par ordonner son élimination.
Pour éliminer, « l’administration » est plus rapide que pour le reste.
C’est prouvé et reconnu.
Bouchraa ![19]
Le « voyage » était-il terminé pour cette fois ?
Le père est rentré le soir avec le document pour sa fille Bouchraa, et a appris le lendemain que les délais fixés pour la remise du dit document étaient passés et que le dossier était rejeté car incomplet.
« L’administration » ne peut absolument rien faire pour prolonger les délais dans ce cas et dans beaucoup d’autres.
À moins que…[20]


BOUAZZA


[1] Le soleil levant, le soleil qui se lève, l’Est, l’Orient.
Le "r"roulé et le "q" et non le "k".
Je transcris le "r" prononcé à la française par "gh".
[2] Le soleil couchant, le soleil qui se couche, l’Ouest, l’Occident.
En France, lorsqu’on parle du Maghreb, il est question du découpage opéré par le colonialisme en Afrique du Nord.
[3] "L’indépendance dans l’interdépendance" se traduit, entre autres, par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission, de servilité, de marge de manœuvre et de réticence dans l’exécution des ordres des États employeurs.
[4] Les croyants et les croyantes savent que ces "États" n’ont rien à voir avec l’Islaam, et que les employés placés à leur tête sont des imposteurs.
[5] Je transcris le "a" long ou le "i" long par exemple, par "aa" et par "ii".
[6] L’Islaam (l’Islam) depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah (Allah), comme Allaah le demande.
[7] Ce terme désigne le village auprès duquel le bagne a été implanté.
En langue berbère, le terme s’utilise aussi pour parler d’une bête ou d’une personne chétives.
[8] "Et rappelle, car le rappel profite aux croyants".
Alqoraane (Le Coran), sourate 51 (chapitre 51), sourate Addaariyaate (le "r" roulé), aayate (ayate) 55 (verset 55).
[9] Se reporter à mes textes intitulés "Imposture" et "Le berger".
[10] Alfaçaad (injustice, débauche, dépravation, perversion, pourriture, décomposition, puanteur concernant le fonctionnement d’un système, le comportement de quelques individus ou d’une personne), arrachwa (ce qui est perçu illégalement pour une prestation).
[11] L’Islaam rejette, dénonce, condamne et combat "alfaçaad" et "arrachwa" bien sûr (le corrupteur, le corrompu et l’intermédiaire).
[12] Avec la somme "coutumière" bien sûr, réajustée en tenant compte de la hausse des prix !
[13] D’autres corrompus, au plus "haut niveau", gonflés d’orgueil, pervers, arrogants, méprisants font tout pour être classés parmi les "plus riches" sur le plan international.
"Riches" comme Coré, Qaaroune, un ennemi des croyants et des croyantes au temps du Messager de l’Islaam, Mouçaa (Moïse) sur lui la bénédiction et la paix.
Il avait amassé une "fortune colossale", accumulé des "trésors" et se vantait de son "savoir faire" pour multiplier ses acquisitions.
Il avait été englouti avec sa maison.
Allaah n’aime pas les personnes qui cherchent à s’élever sur terre et à semer la corruption.
Alqoraane (Le Coran), sourate 28 (chapitre 28), Alqasas, Le Récit, aayate 76 à aayate 84 (verset 76 au verset 84).
[14] Le "ou" en langue arabe exprime le "o" long, mais pour des raisons de prononciation j’ai souvent recours au "ou" même lorsqu’il s’agit de "o".
[15] Yaa-e.
[16] Le français s’est imposé avec le colonialisme.
[17] Il ne s’agit pas de l’endurance enseignée par l’Islaam.
Les croyants et les croyantes savent que l’endurance (assabr) dans la Voie d’Allaah, n’a rien à voir avec le fait de se soumettre à un système corrompu que L’Islaam rejette, dénonce, condamne et combat.
[18] Alaçaala !
[19] Se traduit par réjouissance, bonne nouvelle.
[20] Se reporter au texte intitulé "Un point c’est tout", en date du 08 janvier 2011(selon le calendrier dit Grégorien), sur le « blog » citoyenhmida.org.
Voir :
http://raho.over-blog.com/
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mardi 18 janvier 2011

COMME ALLAAH LE DEMANDE


L’Islaam n’est pas une question de famille, d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité ou d’Etat.
L’Islaam, depuis Aadame[1] sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer[2]Allaah, comme Allaah le demande.[3]



BOUAZZA

dimanche 16 janvier 2011

LE BERGER


Lorsque mes parents se sont séparés, tous les deux se sont remariés et ont eu d’autres enfants.
Pour mon père, ce fut le troisième mariage,[1] et pas le dernier !
Ma mère a épousé en deuxième et dernières noces son cousin et ont vécu en paysans pauvres, pleins d’humilité, généreux, fidèles, solidaires, dignes, nobles.
Ils ont eu quatre enfants.
Trois filles et un garçon.
Mes sœurs et mon frère.
J’aimais leur humble demeure.
Je m’y rendais autrefois, devancé par mon cœur.
Aujourd’hui, elle est en ruines.
Depuis un certain temps déjà.
Mon frère poursuit l’échange avec la terre.
Dans un profond respect.
Et la relation avec le troupeau.
Il connaît le cheptel, et le cheptel le connaît.
Au décès du mari, ma mère n’avait pas tardé à s’installer chez mon frère qui a un logement avec son épouse et leurs enfants, dans un grand village avoisinant.
Un jour, ou peut-être une nuit, en m’imaginant de retour sur les ruines de l‘humble demeure, autrefois habitation de ma mère, de son époux et de leurs enfants, j’ai écrit :
« Des os fléchissent en moi et ma tête est allumée de blancheur.
Emmitouflé, je contemple les ruines de ce qui était une humble demeure paysanne.
Que dire de ce qui a été ?
Je regarde ce qui reste de ce qui servait de cuisine où je lui tenais compagnie pendant qu’elle préparait à manger.
J’aimais plus particulièrement la voir pétrir.
Elle faisait un pain qui était toujours partagé.
Ces doigts fins caressaient la pâte avec Amour.
En s’occupant du feu, elle ajoutait de temps à autre une branche de bois dans le four en terre cuite.
La flamme donnait alors à son regard plus d’éclat et à son visage plus de chaleur.
Lorsqu’elle quittait la cuisine, elle se mettait en face d’une colline et semblait ailleurs.
Les étoiles qui embellissaient le ciel étaient dans ses yeux.
Son silence disait l’Essentiel.
J’ai mis du temps avant de comprendre.
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Je sens que quelque chose d’humide coule sur ses joues et effleure mes lèvres.
J’aimerais tant que mes larmes, comme l’eau qui s’infiltre dans la terre pour atteindre les racines de l’arbre, irriguent encore et encore les graines de ma Foi pour que germent partout les fleurs.
Les battements de mon cœur, au rythme de ceux des cœurs d’enfants à naître et de ceux du cœur de la mère glorifient Allaah ».[2]
Le fils aîné[3] de ce frère a accédé à l’Université.
Dans un texte mis sur le « net » il n’y a pas longtemps, j’ai souligné que :
« Comme d’autres « États »[4] qui se réclament de « l’Islaam », Le système au Maroc est fondé sur le mensonge, sur l’imposture.
Comme eux, il participe à ce que l’Islaam[5] rejette, dénonce, condamne et combat depuis toujours.
Les enlèvements, les séquestrations, les supplices, les éliminations, les bagnes et autres lieux d’enfermement sont une des caractéristiques de ce système des ténèbres dont le bagne de Tazmamarte[6] est un rappel.[7]
Un système immonde, infâme, abject, hideux, féroce, cruel.
Un système de l’injustice, du vice, de l’abîme, du chaos.
Un système du pillage et de la corruption dans tous les domaines.
Un système de meurtres, de massacres, de carnages, de vols, de viols qui soumet des hommes, des femmes et des enfants aux pires tortures, aux pires horreurs.
Un système répugnant, ignoble, abominable.
Un système d’une arrogance et d’une cupidité indescriptibles.
Un système de tous les trafics.
Un système de débauchés.
Un système de traîtres.
Un système qui s’est mis au service du colonialisme, de l’impérialo-sionisme pour se maintenir et continuer la débauche, l’exploitation, l’oppression et autres.
Un système qui, tel un virus, contamine diverses couches des populations et leur transmet les germes de la pourriture et de la putréfaction ».[8]
Ce système n’empêche pas des enfants de familles pauvres d’arriver à l’Université.
Il n’est pas rare que des jeunes comme mon neveu y accèdent, et obtiennent des diplômes pour aller ensuite grossir les rangs de diplômés sans emploi, de diplômés qui quittent le pays ou qui veulent le quitter, de diplômés méprisés, intimidés, ridiculisés, humiliés, de diplômés enlevés, séquestrés, torturés, enfermés, éliminés.
Cela ne signifie pas que des diplômés ne contribuent pas à alimenter le système, à le maintenir en se lançant dans le pillage, le vol, l’usurpation, la corruption, le mensonge, la tromperie, la tricherie, la fraude, les divers trafics et en rejoignant ceux qui ont usé, usent de verbiages stériles, de phraséologies creuses, de discours lamentables, de dialectiques minables pour cultiver le faux, entretenir l’injustice et l’imposture.
Cela ne veut pas dire non plus, qu’il n’y a pas de diplômés qui Résistent.
Je pensais à tout cela pendant que je marchais.
En mettant un pied devant l’autre, j’ai fini par arriver au masjid.[9]
Le thème d’alkhotba[10] avant salaate aljoumou’a[11] était sur almayte.[12]
Alyaqiine.[13]
La fin de l’existence ici-bas.[14]
Le commencement de la Vie de l’au-delà.[15]


BOUAZZA


[1] Huit enfants sont nés de ce mariage : trois filles et cinq garçons.
Mon père a eu d’autres femmes et d’autres enfants.
[2] Se reporter à mon texte intitulé "Sillon".
Texte écrit à la troisième personne et non à la première, comme maintenant.
[3] Il a deux autres enfants : un garçon et une fille.
Mes trois sœurs sont aussi mariées et deux ont des enfants : une est mère de deux garçons dont l’un est à l’université et d’une fille mariée, l’autre a un garçon.
[4] Les croyants et les croyantes savent que ces "États" n’ont rien à voir avec l’Islaam, et que les individus placés à leur tête sont des imposteurs.
[5] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[6] Ce terme désigne le village auprès duquel le bagne a été implanté.
En langue berbère, le terme s’utilise aussi pour parler d’une bête ou d’une personne chétives.
[7] "Et rappelle, car le rappel profite aux croyants".
Alqoraane (Le Coran), sourate 51 (chapitre 51), sourate Addaariyaate (le "r" roulé), aayate 55 (verset 55).
[8] Se reporter à mon texte intitulé "Imposture".
[9] Prosternatoire (du verbe sajada qui veut dire se prosterner), lieu de prière, mosquée.
[10] Le sermon, la prédication, le prêche.
[11] La prière de vendredi.
Se reporter à mon texte intitulé "Au long de la route".
[12] La mort.
[13] La certitude.
Se reporter à mon texte intitulé "La certitude".
[14] Addounyaa.
[15] Alaakhira (le "r" roulé), la demeure de l’au-delà.
Alqoraane (Le Coran), sourate 29 (chapitre 29), Al’anekaboute, L’Araignée, aayate 64 (verset 64).
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vendredi 14 janvier 2011

MOI JE VOUS DIS

«Fils du Levant et de la Berbérie écoutez : l’Orient est en voie de mort. Il est derrière votre dos avec ses Damas, ses Baghdad et ses divisions sans fin qui ensanglantent la terre et dénaturent la parole de Dieu.[1] Plus jamais vous n’y retournerez. Vous êtes ici à présent, en Occident, et c’est comme si vous veniez d’y naître. Parce que, moi, je vous dis que c’est ici, en Occident, que se lèvera désormais le soleil du monde !»[2]

[1] Allaah.
[2] Driss Chraïbi, Naissance à l’aube, Paris, éditions du Seuil, 1986, P.55-56.
J’ai déjà cité ces lignes, en bas de page d’un texte intitulé "Les signes".
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mercredi 12 janvier 2011

LA MEILLEURE PROVISION



« Les paroles de Mohammad ‘Abd Alwahhaab[1] et ses mélodies me parviennent et une ancienne sensation s’empare de moi.
Je suis dans une période d’élève interne[2] à Faas.
Parfois, avec d’autres internes, je me débrouillais pour écouter un transistor[3] et travailler en même temps.
Lorsque c’était Mohammad ‘Abd Alwahhaab, je ne faisais qu’écouter.
Mouçaafiroune zaadohou alkhayaalou…[4]
C’était la fin des années soixante.
Selon le calendrier dit Grégorien.
Je ne pensais pas du tout qu’après le baccalauréat, j’allais quitter l’Afrique[5] pour l’Europe ».[6]
Ce sont des lignes d’un texte intitulé « Libération » que j’ai mis sur le « net ».
J’ai écrit[7] aussi :
« Le train fonçait à grande vitesse.
C’était comme si je passais en revue les plantes alignées.
Les paysages défilaient. […].
Soudainement, un tohu-bohu envahissait l’espace.
Le brouhaha de la connerie en chair et en os.
Il se déversait et dégoulinait de partout, illustré par des gesticulations incontrôlées et par moments obscènes.
Petit à petit, cette irruption affligeante s’était estompée, mais pour céder la place à un autre vacarme.
Des mâles et des femelles ânonnaient pour souligner qu’ils descendaient du singe.
Ils refusaient, de manière agressive, d’admettre que la dynamique de l’évolution à laquelle je crois, ne fait pas de moi le fils d’un macaque et d’une guenon.
Ils avaient du mal[8] à saisir que je sois un descendant de Aadame[9] sur lui la bénédiction et la paix, et de Hawwaa-e[10] qu’Allaah la bénisse.
Ils voulaient par tous les moyens me convaincre de je ne sais quoi et étaient dans tous leurs états parce que je refusais de me perdre dans leurs inepties.
Ils m’accusaient de tous les maux et faisaient de moi une « menace contre la civilisation ».
Il était désormais complètement inutile de leur parler.
Les mots se tassaient au fond de ma gorge pour ne pas tomber dans ma bouche. Ils se perdaient dans une sorte de labyrinthe afin de ne pas atteindre la sortie. Ils se pressaient ensuite pour atteindre des zones retirées, voire des recoins inexplorés, comme pour se mettre à l’abri, derrière une sorte de rempart infranchissable. On aurait dit qu’ils se cachaient pour me protéger, comme s’ils craignaient qu’en les utilisant de manière inadéquate, mon esprit n’échappe pas au naufrage. Ils insistaient pour que je ne sois pas tenté de rompre mon silence en parlant dans le vide et me demandaient d’attendre, de patienter, de faire preuve d’endurance et qu’au moment voulu, ce qui doit être fait se fera. Ils voulaient me signifier que dans chaque mot, il y a ce qu’il y avait avant le mot ».
J’ai écrit[11] également :
« Des arbres défilent.[12]
L’autocar roule en direction de la Hollande ».[13]
Puis[14] :
« Le train roulait toujours.
J’ai regardé longuement le ciel et quelques nuages qui semblaient vouloir caresser la dense végétation couvrant la montagne.
De l’eau courait dans le sens opposé de notre destination. […].
Après un long tunnel, le train a marqué un arrêt à Bardonecchia[15] en Italie.
La montagne était dénudée par endroits, mais pas trop.
Des bâtiments en ruines d’une ancienne ferme m’ont plongé dans des pensées sur notre parcours ici-bas et sur notre départ pour l’au-delà. […].
Les jours suivants, lors de marches en forêt,[16] nous avons eu du soleil, des nuages, de la pluie, des paysages splendides, des vues sur des parties des Alpes avec de la neige, du temps pour nous[17] asseoir sur un rocher et écouter le torrent nous rappeler qu’Allaah a fait de l’eau toute chose vivante ».
Je me souviens, il y a de cela de nombreuses années[18] à Makka[19] où j’étais pour l’accomplissement d’alhajj,[20] je me suis regardé et j’avais d’autres traits.
Cet « autre moi-même, m’était familier ».
C’était quelqu’un de ma Oumma.[21]
Depuis des siècles.
Je n’ai manifesté aucune surprise devant le miroir.[22].
J’irai au bout du voyage ici-bas avec la meilleure provision ine chaa-e Allaah,[23] la Piété,[24] sans oublier que le plus Noble d’entre nous auprès d’Allaah, est le plus pieux.[25]


BOUAZZA


[1] Le serviteur de Celui qui pourvoit (le serviteur d’Allaah).
C’était le nom du chanteur et compositeur d’Egypte (1907-1991) selon le calendrier dit Grégorien.
[2] J’ai connu l’internat dés l’école primaire. Un ami de mon père s’était arrangé pour que j’y sois sans payer (même si mon père avait les moyens de payer).
Au collège, après la première année et une partie de la deuxième à l’internat, je suis resté en famille à Casablanca. Je suis retourné à la fin de l’année à Lkhmiçaate (Khémisset), pour des raisons de santé que j’ai déjà signalées dans d’autres textes. Je me suis installé chez une de mes sœurs (décédée en 1970) selon le calendrier dit Grégorien.
Pour le lycée à Fès (Faas), l’ami de mon père s’est arrangé pour que je sois boursier.
Après le baccalauréat, j’étais inscrit à l’École Normale Supérieure (l’E.N.S.) à Rbaate (Rabat), avec un présalaire. Mais, toujours pour des raisons de santé, je ne pouvais y pas rester, et mon père a décidé de m’envoyer en France (Franeçaa).
Je n’ai pas obtenu le transfert du présalaire.
L’aide matérielle de mon père était symbolique.
Et après, suite à l’échec de ce qui a été appelé le "putsch" du 16 août 1972 (et le ratage de celui du 10 juillet 1971) selon le calendrier dit Grégorien, le système en place au Mghrib (Maroc) a décidé l’année suivante d’accorder une bourse, pratiquement à tous les étudiants en France.
J’en ai donc eu une.
L’internat et l’éloignement du Mghrib m’ont aidé à prendre mes distances avec une famille décomposée dont des membres du troisième mariage de mon père, portés sur le mensonge, le faux, la dissimulation, la tricherie, la tromperie, l’imposture, le vol, l’usurpation, ont fait ce qu’il fallait pour dépouiller ce père de son vivant, de biens que lui-même a acquis selon des pratiques malsaines du système en place au Maroc.
Il n’y a pas que ce père qui a été dépouillé, et pas qu’au Maroc.
Ces membres, et d’autres qui n’étaient pas encore nés lorsque je suis parti pour la France la première fois, continuent de délester, de piller, de racketter, de déposséder, de dévaliser et autres.
Ils n’ont pas accordé, et n’accordent pas d’attention au Rappel (addikraa).
[3] Il appartenait à ma sœur décédée en 1970 selon le calendrier dit Grégorien, la première année de mon arrivée en France. On ne m’a pas informé de son décès "pour que mes études ne soient pas perturbées".
Après une période de "perturbations", j’ai cumulé des diplômes, pas dans le but de "faire carrière", chose à laquelle je n’ai jamais pensé en France.
[4] Un voyageur dont la provision est l’imaginaire…
[5] Ifriqyaa (le "r" roulé).
[6] Ourobbaa (le "r" roulé).
[7] Dans un texte intitulé "Images".
[8] Comme certains lors de voyages en Egypte, en Chine, au Canada, en Turquie et ailleurs.
[9] Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[10] Ève qu’Allaah la bénisse.
[11] Texte intitulé "Au long de la route".
[12] Il n’est pas difficile de sentir le contraste très fort avec la verdure en ce mois de juin ici, et la sécheresse au Mghrib (Maroc) à la même époque.
[13] Nederland, Pays-Bas.
[14] Texte intitulé "Sanglots".
[15] Bardonekkia.
[16] C’était en été dans une région montagneuse du Nord de l’Italie.
[17] Mon épouse et moi.
[18] En 1995 selon le calendrier dit Grégorien.
[19] La Mecque.
[20] Le pèlerinage pour les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate).
[21] Matrie, Communauté.
[22] Se reporter à mon texte intitulé "Regards" (en bas de page).
[23] Si Allaah veut.
[24] "Et faites des provisions, la meilleure provision est la Piété".
"Wa tazawwadou fa-inna khayre azzaad attaqwaa".
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate 197 (verset 197).
[25] "Ô humains ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et avons fait de vous des peuples et des tribus afin que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d’entre vous auprès d’Allaah est le plus pieux."
Alqoraane (Le Coran), sourate 49 (chapitre 49), Alhojouraate, Les Chambres, aayate 13 (verset 13).
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
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