vendredi 2 septembre 2011

ORDURES



Les luttes des populations, la Résistance des croyants et des croyantes[1] contre les ordures, ne datent pas d’aujourd’hui.
Les mensonges, les escroqueries, les attaques, les insultes, les injustices, les calomnies, les humiliations et autres n’empêcheront jamais les luttes et la Résistance.
Les oppressions, les pillages, les carnages, les déportations, les transplantations, les enfermements, les tortures et les multiples crimes n’arrêteront jamais les luttes et la Résistance.
Les invasions, les destructions, les tueries, les assassinats, les massacres, et toutes les horreurs ne mettront jamais fin aux luttes et à la Résistance.
Je reprends ce que j’ai déjà dit et redit mille et une fois.
Je le reprendrai ine chaa-e Allaah,[2] jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Et particulièrement ce qui a trait aux ordures à la tête des « États » dits « arabo-musulmans »,[3] les pilleurs des richesses[4] au service de leurs employeurs impérialo-sionistes et autres.
Devant l’ampleur des luttes des populations et de la Résistance des croyants et des croyantes, l’impérialo-sionisme, toujours très soucieux de ses intérêts, cherche à remplacer la « vitrine » trompeuse de ces régimes par une « nouvelle vitrine », et fait semblant de soutenir « le combat « libératoire » !
Il adapte sa stratégie pour continuer par tous les moyens, l’oppression, les pillages, les massacres et autres multiples agressions à l’échelle planétaire, en acceptant, lorsque c’est nécessaire, que certains de ses employés soient dégagés.
Le remplacement des employés par d’autres ne lui pose pas de problème.[5]
En effet, Lorsque les serviteurs montrent quelque incapacité au service de l’impérialo-sionisme, ils sont congédiés, remplacés par d’autres et parfois, les employeurs, comme « jadis », interviennent directement pour défendre leur ordre « bienfaisant »[6] et répandre le « progrès » !
Pour cela, l’impérialo-sionisme recourt à un discours « différent » destiné à alimenter et à entretenir la confusion.
Dans divers textes, [7] j’ai souligné que ces ordures se font livrer des culs cosmopolites[8] dits stars, artistes, écrivains, et autres et qu’ils raffolent des putes sans frontières et des partouzes mondialistes.
Partout, les dévoyés, pervers et pourris de ces « États » dits « arabo-musulmans », qui dégoulinent d’argent sale, de trahison et de puanteur répandent depuis longtemps les moeurs dissolues et font des pays où ils sévissent des bordels recherchés.
Les débauchés y sont reçus avec tous les égards pour s’adonner à toutes les frasques, et en premier lieu à la pédophilie et repartent avec des cadeaux de valeur « offerts » par des « dirigeants » mis en place pour les servir.
Certains ont des palais sur place, et sont fournis en enfants, garçons et filles, pour « pimenter » leurs ébats.
Ces ordures commettent depuis des lustres les crimes les plus abominables, les plus nauséabonds dans des pays où la torture sous toutes ses formes est quotidienne, où des hommes sont enfermés, battus, sodomisés, tués, où des femmes sont méprisées, humiliées, violées, achevées, où des enfants sont enlevés, maltraités, affamés, éliminés, où la corruption est généralisée, où le vice règne, où la pourriture dégouline de partout, où la puanteur n’épargne aucun domaine, et où la notion d’être humain ne signifie rien.
Tout cela n’empêche pas ces ordures de se réclamer de l’Islaam, alors que l’Islaam les rejette, les dénonce, les condamne et les combat depuis toujours.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité ou d’État.
L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer[9] Allaah, comme Allaah le demande.
Les luttes des populations et la Résistance des croyants et des croyantes contre les ordures, vont se poursuivre encore et encore.
« Et l’avenir est à la piété ».[10]

BOUAZZA


[1] Almouminoune wa almouminaate.
[2] Si Allaah veut.
[3] Les croyants et les croyantes savent que ces "États" n’ont rien à voir avec l’Islaam, que les individus placés à leur "tête" sont des imposteurs et que depuis des lustres, aucun État Musulman n’existe plus, nulle part.
[4] Qui se chiffrent pour certains en plusieurs dizaines de milliards de dollars, des richesses dilapidées sans compter pendant que des populations sont affamées.
[5] Il n’a que l’embarras du choix.
[6] Avec la participation des "organisations humanitaires".
[7] Se reporter à mes textes intitulés "Filistiine", "Évasion", "De Charybde en Scylla", « Les Arabes peuvent aussi être Musulmans", "Soumission", "Finance "islamique" ", "Des "États" dits "musulmans" ", "L’indépendance dans l’interdépendance", "Atteinte à la sûreté de l’État", "Imposture", "Leur Rakech", "L’héritier", "Alfaçaade", "Attahriir", "Au suivant", "Casser les vitrines", "Combattre ?", "De la cendre qu’emporte le vent", "De père en fils", "Décharges", "Dépotoirs", " "États" pions", "Imposteurs", "La chute des criminels", "La voix de son maître", "Le couchant", "Le débauché", "Les pays des drones adhèrent", "Les pets de lisse lame", "Lmslm", "l’ordure", "Réserves pour Palestiniens".
[8] Ils ont des "chargés d’affaires" un peu partout avec rang "d’ambassadeurs", dont la mission est de les fournir en sexe.
[9] Adoration : ‘Ibaada.
[10] Wa al’aaqiba littaqwaa.
Alqoraane (Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 132 (verset 132).
Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/
http://laroutedelafoi.blogspot.com/







jeudi 1 septembre 2011

LMLHOUNE

Dernièrement, le père de l’épouse de l’un de mes neveux,[1] m’a envoyé avec sa fille un livre sur « lmlhoune ».[2]
Une sorte de littérature dite populaire chantée avec un accompagnement musical, dont la naissance et l’essor, sont attribués à des artisans.
Elle a vu le jour paraît-il au Mghrib,[3] au 15ème siècle.[4]
Les thèmes véhiculés sont divers et se présentent sous forme de « qaçaa-ide »,[5] se référant à l’Islaam[6] par exemple, à des faits historiques, à l’attachement au pays, au travail, et aussi à des choses immorales.[7]
Je ne connais pas grand-chose à cette littérature, et j’ai été étonné de constater que des ouvrages de cette nature lui soient consacrés et édités au Mghrib.
Je pensais vaguement que « lmlhoune » avait un lien avec « ttarab l-anedaloçiyy »,[8] chants accompagnés de musique, pratiqués en Espagne au temps de la présence dite « musulmane », et transportés au Mghrib.
Mais il n’en est rien semble-t-il.
J’ai adressé un « mail » à une de mes sœurs,[9] installée à ddaar lbiidaa[10] pour lui signaler ce livre et lui dire qu’il m’a fait penser à ma belle-mère qui m’a fait découvrir le peu que je connais du « mlhoune ».
J’étais jeune adolescent et ma belle-mère qui passait du temps à écouter « lmlhoune » à la radio, connaissait certaines « qaçaa-ide » par cœur et nous en parlait parfois.
Depuis le « mail », cette sœur est arrivée en France pour installer sa fille, jeune bachelière venue pour entreprendre des études universitaires.
Elle m’a fait écouter sur le portable de ma nièce, un très court enregistrement réalisé par sa mère, spécialement pour moi.
À la fin de ce très court enregistrement de quelques mots d’une « qaçiida »,[11]ma belle-mère me faisait part de son souhait qu’il me serve à ne pas l’oublier après sa mort.
Je découvrais, étonné, une voix saisissante.
Ma sœur qui l’a eue au téléphone le jour même, me l’a passée.
Elle m’a encore parlé de sa mort.
J’ai répondu que la mort est au bout du parcours de chacun ici-bas.
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
J’ai revu une photo des années cinquante.
Je me tenais debout à sa gauche.
Je devais avoir quatre ans et elle dix-neuf., souriante sous un abricotier[12] du jardin de la maison que nous occupions à Tafraoute.[13]
Elle n’avait pas dix sept ans lorsqu’elle est devenue la femme de mon père.[14]
Aujourd’hui, elle en a soixante seize ans.
Il y a quelque temps, j’avais écrit ce texte[15] mis sur le « blog » :
Mère et belle mère.
Une m’a enfanté et on m’a arraché à elle.
L’autre m’a élevé et je l’ai peu connue.
La force physique baisse.
Les yeux ont été opérés.
Deux mères aujourd’hui âgées, sentant approcher le bout du chemin ici-bas.
Je pense à elles et j’invoque Allaah pour qu’Il les couvre de Sa Miséricorde et ne les prive pas de la vue : la Vraie.
« La cécité n’atteint pas les yeux, mais les cœurs qui sont dans les poitrines ».[16]
Depuis, le temps imparti par Allaah à ma mère ici-bas s’est achevé.[17]
Celui qui nous est imparti va s’achever aussi, et Seul Allaah sait à quel moment chacun d’entre nous va rejoindre l’au-delà.
Qu’Allaah nous éclaire, nous guide, et fasse que nous soyons parmi les heureux.[18]

BOUAZZA


[1] Enseignant universitaire et journaliste, qui me consacre du temps chaque fois qu’il est de passage en France.
[2] Fouad Guessous, Anthologie de la poésie du Melhoun marocain, éditions de l’association 1200ème anniversaire de la fondation de la ville de Fès, 2008.
[3] Le "r" roulé, Maroc.
[4] Selon le calendrier dit Grégorien.
[5] Pluriel de "qaçiida", qui peut se traduire par poème.
[6] L’Islaam consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[7] Fawaahich, pluriel de faahicha.
Alfahchaa-e (l’immoralité), fahcha-e (immoralité).
[8] Attarab al-anedaloçiyy (le "r" roulé), la musique dite andalouse.
[9] La deuxième fille de la troisième épouse de mon père.
[10] Casablanca.
[11] Singulier de "qaçaa-ide".
[12] Je parle d’un abricotier parce que je crois que c’est souvent ce que j’ai entendu dire.
[13] Tafraout (le « r » roulé) : petit village à l’époque, dans les montagnes dites de l’Anti-Atlas au Maghrib.
Se reporter à mon texte intitulé "Tafraoute".
[14] Se reporter à mon texte intitulé "Ma belle-mère".
[15] Intitulé "La vue".
[16] Alqoraane (Le Coran), sourate 22 (chapitre 22), Alhajj, Le Pèlerinage, aayate 46 (verset 46).
[17] Le samedi 28 juin 2008.
[18] Voir :
http://raho.over-blog.com/
http://paruredelapiete.blogspot.com/
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com/
http://laroutedelafoi.blogspot.com/